Sony vient d’annoncer que son nouveau caméscope grand public prosumer,
le NEX-VG10, sera commercialisé en septembre. Il s’agit de la réponse pour Sony,
très présent sur le marché des caméras vidéo professionnelles et broadcast, à la
récente concurrence des Reflex à capacités vidéo (Canon 5D, Panasonic GH1,
Nikon D90...).
Depuis plus d’un an, la vidéo est devenue le dernier truc à la mode chez les
photographes. De même, ces capacités ont attiré une nouvelle clientèle de
vidéastes, attirés par le prix relativement accessible des boîtiers photo.
Pourquoi cet engouement ? Le principal attrait des Reflex vidéo est de permettre
de faire varier la profondeur de champ de l’image aisément. Il est évidemment
possible de la faire avec les caméras pro de Sony/Panasonic/JVC/Canon… Mais la
dimension réduite du capteur que ces caméras pro entrée de gamme (à partir de 2
300 € environ) utilisent fait qu’il n’est pas toujours très facile de jouer sur
la netteté des plans.
Autre avantage des Reflex vidéo sur ces caméras pro entrée de gamme : la gamme
nombreuse et d’excellente qualité des objectifs interchangeables. Sur les
caméras pro d’entrée de game, à la différence des broadcast, l’objectif est
fixe. Sur ces nouveaux Reflex vidéo, on peut monter l’objectif que l’on souhaite
suivant le type d’images que l’on cherche.
Si les Reflex vidéos possèdent suffisamment de qualités pour séduire un nombre
important de clients, ils ont également des défauts majeurs. Celui que l’on
reproche le plus fréquemment concerne la taille et la forme du boîtier. Si ce
dernier est parfaitement adapté à la prise de photographies, il est peu pratique
pour la prise de vidéos. C’est la raison pour laquelle les personnes qui
tournent sérieusement des vidéos avec leur Reflex vidéo en viennent souvent à
acheter une multitude d’accessoires (« rig » de poing ou d’épaule,
stabilisateur, écran LCD d’appoint, Finder…) , transformant leur boîtier compact
et léger en une espèce de mélange hétéroclite de tubes et de bric-à-brac
rappelant plus un RPG 7 qu’un appareil-photo.
Sony et Panasonic ont annoncé ces derniers mois l’arrivée dans leur gamme d’un
caméscope basé sur un capteur de grande taille, tels ceux que l’on trouve dans
les Reflex et proche du 35 mm 1.85 du cinéma. Si Panasonic n’a toujours pas
révélé la date de la commercialisation de son futur AF100, Sony a annoncé mardi
dernier la vente de sa NEX-VG10 à l’automne. Vendue 1 546 €, cette caméra
utilise le même capteur 4/3 de pouce que les appareils-photo de la gamme NEX de
Sony (APS-C HD). Son objectif est interchangeable, et Sony a même lancé une
nouvelle gamme de lentilles pour sa caméra (monture E).
Sony utilise malheureusement son codec AVCHD, qui rend le montage des vidéos
pénible devant la puissance de la machine qu’il nécessite pour bénéficier
d’effets en temps réel. Autres limitations du constructeur qui ne désire pas
voir ses ventes de caméras vidéo être cannibalisées par celles de la NEX-VG10 :
l’enregistrement vidéo natif est limité au 1080i60. Pas de mode progressif
(1080p30) ! Même si l’on peut transcoder les vidéos en 30p, il est vraiment
dommage de ne se voir proposer qu’un format digne d‘un caméscope de « films de
vacances »…
Le débit du codec AVCHD utilisé est également peu performant, avec un lent 24
Mbps. Les fonctions manuelles indispensables pour faire des images un tant soit
peu travaillées (ouverture, gain, balance des blancs, vitesse…) sont présentes.
Mais nouvelle mauvaise surprise : pas de prise avec une alim Phantom (XLR) pour
le son permettant de brancher un microphone un peu sérieux. Sony a fait un
effort avec un micro quatre voies, 2 étant réservées à la réduction des bruits
ambiants, mais cela paraît plus être de la poudre aux yeux marketing. Question
enregistrement du son, il sera très difficile de travailler professionnellement
avec cette caméra, car si l’image peut toujours être plus ou moins corrigée en
cas de problème en post-prod, une fois que la prise de son est ratée, la
séquence est difficilement rattrapable.
On est donc loin d’une caméra vidéo pro, mais plutôt d’une caméra grand public «
haut de gamme » bâtarde, flirtant avec des fonctions appréciables (grand
capteur, objectifs interchangeables…) et une série de choix décevants ou de
limitations, dus essentiellement aux considérations politiques (format AVCHD
propriétaire de Sony/Panasonic peu performant) ou commerciales, afin de ne pas
concurrencer le reste de la gamme des caméras vidéos pro de Sony. Livré avec un
objectif de base E18-200 mm F/3.5-6.3. Dimensions : 294 x 132 x 97 mm. 1,3 kg.
Prix : environ 2 000 $ (env. 1 546 €).
CINEMA NUMERIQUE EN 2010
NOUVELLES TECHNIQUES DU
CINEMA NUMERIQUE
Posté 29 mars 2010
- 16:15
L'Alexa, (annoncée
ici et
présentée ici) sur un de ses tous premiers tournages qui se déroule en ce
moment même, ils tournent avec deux 435 et une Alexa.
ARRI Alexa, zoom Angénieux Optimo 24 - 290, Transvideo CineMonitor HD, prépa
tournage d'une pub Honda à Los Angeles.
ARRI Alexa, Zeiss Master Prime 50, Transvideo CineMonitor HD et équipée d'un
enregistreur
S.two OB-1, prépa tournage d'une pub Honda à Los Angeles.
L'Opérateur dans cette video est effectivement la
personne qui regarde dans le viseur de l'Alexa dans la première photo de mon
message ci-dessus, par contre ce n'est pas l'Opérateur de la pub Honda, ce
monsieur se nomme
Rodney Charters, c'est aussi un Directeur de la Photo, par exemple de la
série "24",
très intéressé par l'Alexa il est venu aux essais et sur le tournage pour voir
comment le prototype se comporte en situations réelles (extrêmement bien d'après
ses dires), le Directeur Photo de cette pub Honda est
Bill Bennett.
Il y a eu une nouvelle annonce dans la dernière
newsletter d'ARRI mais visiblement leur site ne relaie pas l'info, bizarre...
Le fameux enregistrement embarqué que promettait ARRI lors du Micro Salon pour
Alexa a été dévoilé : deux slots SxS ont été ajoutés sur le flan gauche (??!) de
la caméra pour un enregistrement compressé au codec ProRes 422 HQ ou 4444.
La caméra peut bien sûr continuer à débiter en parallèle du flux 2K non
compressé via ses sorties HD-SDI, etc.
Quelques photos glanées chez l'ami Benjamin B. :
Bon, vous allez me trouver certainement très sévère mais, autant je trouve le
choix du codec "d'enregistrement parallèle" (le ProRes) et le choix du support
(le SxS) excellents, autant il me semble flagrant que cette caméra est
pensée "au fur et à mesure".
On se retrouve au final avec un enregistreur à gauche de la caméra, faute de
mieux, puisque le tableau de bord s'est inutilement étalé et bouffe toute la
place du côté droit... Très pratique quand l'opérateur aura la caméra sur
l'épaule et qu'il faudra changer de carte rapidement ! Les bras m'en tombent un
peu.
On commence par dessiner un parpin, on lui colle une vague crosse pour l'épaule,
on y ajoute un tableau de bord immense sur la droite, du coup plus de place,
hop, on colle un enregistreur embarqué à gauche, et puis... Toujours pas
d'enregistreur embarqué pour le flux "principal" de la caméra en 2K non
compressé. Je comprends pas...
En fait, ils ont tellement kiffé l'ergonomie de la RED One qu'ils se sont dit
qu'il fallait partir de là ? Laisser les gens en faire un lego ?
Hé bien je ne sais pas ce que les utilisateurs en
penseront, mais personnellement, je trouve très bien d'avoir les cartes à gauche
!
Ça permet à l'opérateur seul de s'assurer que la caméra est chargée, ou de
vérifier que c'est la bonne carte, d'un seul coup d'oeil, les charger /décharger
(j'ai toujours trouvé pénible d'avoir à déposer la caméra de l'épaule pour
charger / décharger une cassette) et de toutes façons, avec un chargeur à
droite, en config épaule, si tu as un assistant, tu lui donnes la caméra, le
plus souvent, pour cette opération.
Ce n'est pas pratique pour lui de charger/décharger si tu gardes la caméra à
l'épaule et ça me permet toujours d'en profiter pour souffler 30 secondes. Là,
l'opérateur peut lui même décharger/charger très vite avec le lecteur de son
côté, sans poser la caméra, en cas de coup de bourre, à l'épaule ou sur pied. En
revanche, le tableau de bord à droite peut en gêner certains, mais sûrement pas
les scriptes ou les assistants caméra. Donc, pas d'a priori négatif sur ce point
en ce qui me concerne.
En film, on charge et décharge côté opérateur, donc pas de souci de ce point de
vue non plus.
Il y a eu une nouvelle annonce dans la dernière newsletter
d'ARRI mais visiblement leur site ne relaie pas l'info, bizarre...
Le fameux enregistrement embarqué que promettait ARRI lors du Micro Salon pour
Alexa a été dévoilé : deux slots SxS ont été ajoutés sur le flan gauche (??!) de
la caméra pour un enregistrement compressé au codec ProRes 422 HQ ou 4444.
L'Alexa de chez ARRI continue de tourner et de
faire parler d'elle.
La société
Stargate Studios, célèbre pour ses effets spéciaux sur les multiples séries
américaines (Heroes/24/Ugly Betty/ER etc.), a décidé de tourner un court métrage
en partenariat avec ARRI en guise d'essai pour l'Alexa.
Le film s'appelle "World Cup" il est écrit et réalisé par
Sam Nicholson et met en scène des amis jouant au ballon, toutes coïncidences
avec une coupe du monde à venir est totalement volontaire
Un Making Of est aussi disponible, où les principaux protagonistes de la
prise de vue sont interviewés
Et voici le Making Of du coté effets spéciaux, dans lequel on nous
explique que l'Alexa est une fabuleuse caméra pour ce type d'applications,
notamment grâce à sa gr
ARRI avait clairement affiché depuis le début sa volonté de rentrer en
concurrence sur un marché "low cost".
Donc nous retrouvons tout naturellement cette volonté de comparer avec des
essais de sensibilité, l'Alexa et une certaine, je cite, "caméra compétitive
utilisée pour le Cinéma Digital"
(un petit verre de rouge pour aider à trouver ?
)
Les images parlent d'elles mêmes.
Voici la suite de la vidéo "introducing Alexa"
que vous avez pu voir dans le précédent message.
Bill Lovell de chez ARRI Média nous présente cette fois-ci l'interface
utilisateur de la caméra.
Il faut reconnaître que les réglages sont d'une simplicité déconcertante :
l'interface est sobre, simple et facile d'accès. Même un assistant n'ayant
jamais vu la caméra pourrait presque la configurer sans avoir fait d'essais.
Il nous indique aussi que la caméra tourne en 24 V, et qu'elle peut aussi être
alimentée par des batteries embarquées (Anton Bauer ou V-Lock) voire les deux en
mêmes temps pour pouvoir changer l'alimentation principale sans avoir à arrêter
l'enregistrement.
Ari Robbins, opérateur Steadicam basé à Los Angeles, a opéré le Steadicam
sur la vidéo qu'a posté Guillaume, intitulée "World Cup", on le voit dans le
making of.
Il a livré ses premières impressions sur l'Alexa, que je vous propose traduites
ici, en gras les infos qui me paraissent essentielles :
Citation :
J'ai opéré le Steadicam sur le
tournage "World Cup" avec Stargate Productions. Il paraît que
j'étais le premier à l'utiliser sur un Stead. Donc
quelques infos sur cette caméra de rêve.
Pour nous elle fait 6 kg, parfaitement centrée, je n'ai même
pas eu besoin d'ajuster l'équilibre latéral (gauche-droite). Nous
l'avons équipée d'un Optimo 15-40mm, et j'avais toujours le poids idéal. Ni trop
légère ni trop lourde. La caméra parfaite pour des journées de 12 heures.
En ce qui concerne l'enregistrement, nous avons utilisé le magasin intégré en
mémoire flash, le double interface BNC SR2 (HDCAM SR ndlr) et un OB-1 dans un
petit sac à dos (que l'on voit sur le making of ndlr).
Les nouvelles plaques de ARRI sont super, permettant de monter les tiges de
support des moteurs sur la caméra elle-même ou en attache rapide sur la queue
d'aronde (dovetail). La plaque accessoire (cheese plate) et la poignée de
transport facilement détachable rendent très facile le montage en low-mode.
J'ai monté mes deux dovetails sous et au-dessus de la caméra et
nous pouvions basculer très vite d'un mode à l'autre.
En ce qui concerne l'alimentation, j'ai travaillé en 24V, mais je crois que
Michael et Stephen ont dit que l'on pouvait travailler en 12V, les batteries se
déchargeant simplement plus vite. Sorties Fisher 3 broches en 12 et 24 V de la
caméra.
Le corps caméra laisse beaucoup de place à l'épaule pour la prise de vues
portée, ce qui implique généralement un manque de fermeté dans le montage sur
pied ou sur plaque, mais avec l'Alexa, j'avais l'impression
d'avoir monté une 435, pas une caméra de reportage.
Le viseur a des réglages propres, indépendants des réglages
d'enregistrement. C'est toujours agréable d'avoir cette possibilité de
jouer dessus, je suis fatigué d'avoir les yeux cramés par ces satanés viseurs de
RED. Nous n'aurons pas besoin d'acheter un nouveau câble,
c'est le même que celui des ARRI 24 V, Fisher 2 broches. Franchement
c'était vraiment agréable de travailler au Stead avec cette caméra. Si simple,
si légère, si facile d'accès sur le Stead et avec toutes les options dont nous
avions besoin.
La qualité d'image ? Putain d'incroyable. Nous avons tourné de nuit dans une rue
où la cellule indiquait "Low Light" et malgré ça, la clarté, la sensibilité
donnaient l'impression d'être au diaph. Cette caméra
encaisse une quantité incroyable d'informations, dans le fond super
dense de nuit, je pouvais déterminer le modèle et la couleur des voitures à 500
m au fond.
Nous avons tourné sous la lumière directe du soleil une journée entière,
la caméra n'a pas chauffé, nous n'avons eu aucun problème et
le ventilateur était toujours silencieux. Je crois qu'il est possible
de le changer sur le plateau, en cas de problème, car il s'agit d'un modèle
courant, mais très silencieux. Plus besoin que la deuxième caméra tourne quand
il s'agit d'un plan à une caméra, au prétexte que le mixeur doit entendre la
deuxième caméra refroidir. ARRI marque vraiment un point avec cette caméra,
espérons que notre communauté va en profiter. Elle donne l'impression que le capteur de la RED MX donne
une image "cheap" en comparaison. C'est vraiment sympa de voir ce
qu'une marque familière a conçu comme outil professionnel en alternative au
matériel médiocre et semi-professionnel, et qui tire notre métier vers le haut .
Avec un prix d'entrée à 50 k€ pour la EV-1, cette dernière née va exploser le
marché ! Je suis plus qu'heureux de promouvoir cette caméra ! Et
ça fait plaisir de savoir que nous pouvons remettre ces
"techniciens RED" à leur place, finalement !
Ari nous en dit plus sur la question du transport du scope SR2 et sur
le moniteur HD :
Citation :
Le premier jour, nous étions
obligés d'enregistrer sur le SR2, via le double câble d'interface, ce qui me
mettait un fil à la patte. Le deuxième jour, nous avons eu le OB-1, mais je
n'avais pas ce qu'il fallait pour l'alimenter et le monter sur le Stead, ce qui
aurait été bien. J'avais donc un sac à dos, avec un câble moins gros mais
toujours un double câble d'interface. Si nous avions été en High Mode, j'aurais
pu y monter le OB-1, avec juste un câble vers le poste de vision, mais
malheureusement, nous n'avons fait que du Low-Mode.
L'autre problème, c'est que la HF IDX HD "Wavi" ne marche pas à 24 i/s. donc je
devais être en liaison par câble avec le poste vision quoi qu'il arrive.
Juste pour info, j'ai parlé avec eux récemment et IDX étudie justement
l'évolution de leur système HF "Wevi" pour travailler en 24 i/s et de meilleures
options pour la SD du fait de fortes demandes.
Donc, dans un avenir proche, nous pouvons espérer avoir
toutes les options pour monter le OB-1, et bien que les magasins flash
soient une option, s'il est nécessaire dans certaines situations de se raccorder
à un OB-1, les supports pour prise de vue classique ou au Stead seront
possibles.
En ce qui concerne la sortie vidéo HD pour le moniteur, nous
avions l'overscan, comme dans le viseur. J'avais tout dans le moniteur, avec de
la place pour les infos caméra, ce que j'ai trouvé super confortable.
Dommage que je n'ai pas de photo pour vous montrer. C'est vraiment la meilleure sortie vidéo que je n'ai jamais
vue sur une caméra HD pour l'instant, en dehors de la F35, évidemment,
et de la Genesis. Aussi, l'overscan est plus important en
haut et en bas, pour les infos, qui sont très lisibles et n'ont pas affecté la
vision que j'avais des bords cadre. J'ai aussi eu l'impression d'en
avoir un peu plus à gauche et à droite qu'avec d'autres caméras, au moins en ce
qui concerne la sortie vidéo. Je travaillais avec le moniteur de l'Ultra 2 et
tout bien considéré, l'image envoyée au Stead était parfaite,
presque trop parfaite pour ce moniteur. Je ne dis pas ça pour "casser" le
moniteur de Tiffen, nous en avons parlé, mais j'ai toujours eu l'impression que
mon moniteur est meilleur que 90 % des moniteurs que je peux voir sur des
plateaux et dans ce cas, aucun moniteur n'était assez bon
pour la qualité d'image qui y entrait. Je suis persuadé que l'image
devait être incroyable en projection.
Finalement, cette caméra représente un retour vers du
matériel de qualité. Je commençais à être fatigué de tous les
accessoires semi-pro nécessaires pour obtenir simplement une vraie loupe longue
sur une RED, pour des plans difficiles à la Dolly. Là c'est le beurre et le
sourire de la crémière.
Les producteurs, réalisateurs et chefs ops peuvent avoir ce qu'ils veulent, ce
dont ils ont besoin, et nous pouvons disposer d'un outil qui nous donne le
confort nécessaire pour accomplir un projet commun. Je
sacrifie un agneau chaque jour aux dieux du film dans l'espoir que la profession
utilise l'Alexa autant que la RED, j'allais dire la DEAD.
"ARRI sera présent au Festival de Cannes cet année ! et nous donne rendez-vous :
- Jeudi 13 Mai : Projection d'images de la toute nouvelle caméra numérique ALEXA
:
Nous avons le plaisir de vous inviter à une soirée en l‘honneur d‘ALEXA: la
nouvelle caméra cinéma numérique d‘ARRI qui fait sensation. Un cocktail et une
conférence de presse précéderont les projections des images extraordinaires déjà
filmés avec ALEXA par des équipes du monde entier. Venez voir de vous-même le
naturel des tons de peau, la richesse des détails et la qualité d‘image proche
du film qui font d‘ALEXA un tel succès.
Cocktail avec ALEXA: Plage des Palmes - de 19h à 21h
JEUDI 13 MAI 2010
Projection : Salle Lérins 1, Niveau 1 du Riviera
(Séances 20h00, 20h30, 21h00, 21h30)
Sur invitation uniquement ------- RSVP :
contact@imagefactory.fr
- Samedi 15 Mai : Rendez Vous avec ALEXA au Bar des Réalisateurs avec la
Quinzaine des Réalisateurs.
Si vous souhaitez participer à ces événements (uniquement sur réservation) ou
tout simplement nous y rencontrer, contactez nous vite sur
contact@imagefactory.fr"
En attendant ces rendez-vous voici de nouvelles images (malheureusement en basse
déf.) de cette caméra :
Merci Philippe pour les vidéos.
Ce sont les petits clips dont j'avais posté les photos de tournage un peu plus
haut.
Ma préférence va plutôt au second
Sinon ARRI affiche clairement la politique de son Alexa :
"Protéger l'investissement de leur clients"
L'argument "FUTURE PROOF" est pour le moins percutant, lorsque l'on
sait que certaines caméras deviennent assez vite obsolètes.
ARRI annonce que sa caméra a été conçue pour durer avec son architecture dite
"ouverte" : interfaces standardisées et compatibles avec ce qui se fait dans
l'industrie.
Le panneau comprenant les cartes est facilement remplaçable, pour que
la caméra puisse faire face aux nouveaux standards d'enregistrement.
Le panneau d'interface électronique est remplaçable pour de futures mises à
jour.
La monture est facilement interchangeable pour des montures PL, PV ou bien
montures photo.
En bref, ARRI semble vouloir regarder loin avec cette caméra, et c'est pas
pour nous déplaire.
Anonymous est l'histoire de
Edward De Vere, 17ème Comte d'Oxford qui aurait été (théorie très
controversée) le "Nègre" de William Shakespeare.
Pour Roland Emmerich habitué aux grosses machines hollywoodiennes (2012, Le jour
d'après, The Patrtiot, Indépendance Day, Stargate ou Universal Soldier); c'est
un retour en Allemagne avec un budget de 30 Millions d'€uros quand même !
Merci Philippe pour cette info !
Emmerich aux commandes de cette production, je ne sais pas si ça me fait sourire
ou si ça me fait peur
Quoi qu'il en soit, je suis ravi que l'Alexa soit utilisée sur ce film, ça lui
donnera surement un joli coup de pouce markéting et elle sera très probablement
poussée dans ses retranchements.
Attendons alors de voir le résultat ! (aussi pour la mise en scène de Emmerich !
)
Je suis allé hier soir à la projection. On y a vu
les images projetées au NAB, donc des clips postés ici ("The Violin Maker", les
plans de fleurs en macro, les mannequins en gros plans "beauté") ainsi que des
images en intérieur nuit naturelle, des extérieurs jours en montagne, des images
de pub voiture.
La projection était en 2K (projecteur DLP Christie, images codées en JPEG 2000).
Honnêtement, c'était époustouflent. Les images du luthier ("Violin Maker") ont
été tournées en lumière naturelle avec deux lampes domestiques de 100 W, et le
rendu est absolument superbe. La teinte chaude ne bave absolument pas.
Ce que je trouve particulièrement remarquable, c'est une définition parfaite (on
ne sent pas le "numérique", peut-être un peu sur les plans d'extérieur jour très
clairs, et encore), un contraste juste parfait, plein de détails dans les hautes
et basses lumières, mais surtout, des noirs absolument parfaits ! Aucun bruit,
rien, des noirs absolument parfaits !
Les rendus des peaux sont super, les couleurs parfaites, rien à dire de négatif.
J'ai testé le tournage sur carte SxS, et ouverture du rush sur le MacBook Pro.
Génial. Comme la Z7 en CF ou l'EX3 en SxS aussi. En 4:2:2 1920X1080, la carte de
32 Gb permet d'enregistrer 20 mn de rushes (donc l'équivalent de deux magasins
de 122 m en S16 ou de 300 en 35.), et il y a deux emplacements sur la caméra !
L'interface tribord est hyper simple et intuitif. On peut faire une balance,
choisir une TC par incrément de 100 K, utiliser 3 presets : 3200, 4300, 5500, et
même appliquer des corrections en CC !
La philosophie du système, c'est "Essaye toi-même, si tu as besoin
d'explications pour t'en servir, c'est que nous nous sommes plantés dans sa
conception."
Stephan Schenk a annoncé de prochaines mises à jours pour les deux premiers
modèles (capteurs 16:9) qui incluront des matrices FilmLike par exemple.
Cette mise à jour n'est pas encore au point pour le modèle équipé du capteur 4:3
car le nombre de pixels est plus important.
En effet, la dynamique particulièrement étendue de la caméra est issue d'un
capteur propriétaire doté d'une matrice "Dual Pixels". Le temps de lecture et de
transfert de ces pixels est donc assez long...
Merci Laurent pour ce compte-rendu détaillé et
content que cette nouvelle caméra soit une réponse professionnelle de qualité à
la quincaillerie rouge. Je n'en espérait pas moins d'une société qui fait du
matériel de qualité depuis de nombreuses années en écoutant les utilisateurs.
J'ai vraiment hâte de voir une projection rapidement et en attendant une séance
de rattrapage, que j'espère proche, on peut envisager raisonnablement de se
retrouver à Cannes pour que tu me "racontes" les images de vive voix
Arri a annoncé aujourd'hui qu'il a tenu son engagement de livrer la nouvelle
caméra Alexa en juin comme promis. La ligne de production est maintenant
opérationnelle, et la priorité des livraisons sera donnée aux clients déjà
propriétaires de la D 21.
Arri inclue dans la fourniture de la caméra tous les accessoires nécessités par
le futur DTE (Direct To Edit), qui grâce aux codec ProRes de Apple 422 (HQ) et
ProRes 4444 permettra, par les enregistrements sur cartes Sony SxS PRO
amovibles, un montage direct sur Final Pro et les systèmes Avid.
Un petit nombre de Béta Testeurs testeront les capacités DTE de la caméra
pendant une courte période afin d'évaluer et optimiser les performances de
l'interface utilisateur.
La sortie définitive et complète de la fonctionnalité DTE de l'Alexa sera
proposée à tous les clients comme une simple mise à jour.
(Normalement
Transpacam a du recevoir sa commande)
A croire que l'Alexa devient aussi populaire
qu'un produit Apple !
Voici une vidéo de "Unboxing" de l'Alexa (c'est à dire de sortie du carton dès
sa réception).
En général on a l'habitude de voir ce genre de vidéos sur des produits très
populaires et attendus comme l'iPhone par exemple.
L'Alexa deviendrait elle un produit de consommation de masse ?
Je vous conseille de couper le son, puisque le choix musical est quelque peu
discutable
Il semble que la coquine a une conso très élevée,
de l'ordre de 100w, ce qui va être compliqué pour certaines applis lorsqu'elle
sera accessoirisée.
Il y a des tests en cours en Allemagne sur des batteries au Li-Manganèse pour
accepter les pics de courants et conso...
Je vous tiendrai au courant lorsque j'aurai les résultats.
Du nouveau chez
ARRI : leurs futures caméras numériques, nom de code Alexa, ont été
présentées à l'IBC 2009.
Le premier prix devrait se situer aux environs de 50 000 €
Leurs spécifications et dates de sortie :
Redimensionnée à 89% (782 x 398) - Cliquez pour
agrandir
Sur la vidéo, on sent tout de suite une
grosse ambiance déconnade chez ARRI !!
Plus sérieusement, pour ajouter un petit complément d'infos (source : Film
and Digital Times) :
- le capteur (plus sensible et avec une latitude d'exposition plus grande) a
une définition de 3,5K mais la caméra ne fournira que des images 2K au
maximum.
ARRi pense que le 4K non-compressé restera encore l'apanage de la post-prod
des projets tournés en film pour quelques temps encore.
- le viseur électronique de la A-EV et de la A-EV Plus (A pour Alexa et EV
pour Electronic Viewfinder) utilise un écran FLCOS (Ferroelectric Liquid
Crystal On Silicon) en 1280x720. Il permet d'avoir une réserve de cadre
puisque les capteurs des A-EV et A-EV Plus taillent un peu plus large que le
16/9 qu'ils délivrent.
- la A-OV Plus (OV pour Opical Viewfinder) a un capteur au format 4/3
(3392x2200) pour éventuellement permettre de tourner avec des lentilles
anamorphiques et le procédé Mscope d'ARRi.
- l'électronique interne est parfaitement isolée, voire complètement
scellée. Donc résistante aux attaques de poussière, sable, chaleur,
humidité, embruns marins, etc.
La ventilation se fait sur un grand radiateur collé sur cette même
électronique scellée et dégage un bruit de 20dB.
The
HVR-S270E is a brand new HDV shoulder mount camcorder with an interchangeable
lens system, native progressive recording, and solid-state memory recording.
A variety of lenses can be attached to the HVR-S270E, which is equipped with a
universal standard 1/3-inch bayonet mount mechanism for the quick changing of
lenses.
Added to this a streamlined nonlinear editing workflow
can be achieved using the supplied memory-recording unit, which provides
HDV/DVCAM/DV file recording on a standard CompactFlash® solid-state memory card.
This offers customers varying levels of flexibility and hybrid operation which
is becoming an important requirement in video production.
The HVR-S270E also features 25p HDV native progressive recording
mode and HD/SD-SDI output.
This new shoulder mount Camcorder further enhances the operational
versatility of the Sony professional HDV lineup, and opens up a world of
possibilities for high-definition digital video production. Whether it's for
documentaries, general TV production, low-budget movies, music videos, IPTV,
education, or a wide range of corporate and event videography applications,
Sony's new HVR-S270E is ideal.
The newly developed 1/3-inch type 3
ClearVid CMOS Sensor™ system has 45-degree rotated pixels on each chip in order
to increase the signal density, while each pixel maintains sufficient surface
area.
In combination with Enhanced Imaging Processor™ (EIP), the 3 ClearVid CMOS
Sensor system achieves high resolution, high sensitivity, wide dynamic range,
and excellent colour reproduction.
The pixel shift interpolation technique has been traditionally used in low-end
3CCD camcorders. However, it normally requires the combination of all three
colour element (RGB) signals to maximize resolution. If an object lacks one or
more colour elements, the resolution of the object may be degraded.
The 3 ClearVid CMOS Sensor system is different. It can always produce maximum
resolution, regardless of the balance between colour elements, thanks to its
unique and sophisticated interpolation technology.
The 3 ClearVid CMOS Sensor system is different. It can always produce maximum
resolution, regardless of the balance between colour elements, thanks to its
unique and sophisticated interpolation technology.
Enhanced Functionality via the
Technology of "Exmor
The HVR-S270E offers
cutting-edge features, such as the technology of "Exmor™" developed by Sony,
which utilizes the full potential of the 3 ClearVid CMOS Sensor system.
The technology of "Exmor", which features the column-parallel A/D conversion
technique, is also used in the PMW-EX1 XDCAM EX camcorder and Alpha Digital SLR
(Single Lens-Reflex) camera from Sony.
Multiple A/D (analog to digital)
converters on each pixel row convert analog signals to digital as soon as they
are generated, unlike traditional technology that only has one A/D converter on
each chip. The technology of "Exmor" can eliminate the influence of external
noise that enters the signal chain during transfer to the A/D converter,
resulting in high-quality digital signals with extremely low noise. This
significantly enhances shooting in low-light environments.
By adopting this groundbreaking technology, the new 1/3-inch 3 ClearVid CMOS
Sensor system enables the HVR-S270E to achieve a low light.
This will be of extreme importance
to customers who shoot in lighting conditions that they can't control, e.g.
wedding videographers.
Wide Range of Lenses
The flexible bayonet lens
attachment system allows you to use a wide range of lenses.
Standard 1/3-inch HD video lenses, from manufacturers such as Fujinon and Canon,
can be attached directly to the HVR-S270E.
If you'd like to attach a 2/3-inch or 1/2-inch HD video lens on to the
HVR-S270E, it is possible to do so by adding a standard lens adaptor from the
lens manufacturer. The HVR-S270E camcorder has 12-pin lens connectors allowing
compatibility with professional ENG lenses.
This feature is very useful not only for those who already have these
professional HD video lenses, but also for those who prefer to use HD digital
cinema lenses for their unique contrast, colour, and atmosphere.
Carl Zeiss Lens for HD Video as
Standard
A high-quality, multi-purpose Carl
Zeiss lens for HD video comes as standard with the HVR-S270E. Stunning
resolution and contrast is achieved thanks to the Carl Zeiss Vario-Sonnar™ T*
coating, which suppresses unwanted reflections. A specially designed wide-angle
lens is also available as an option, to suit a diverse range of shooting
requirements.
Alpha Lens
Compatibility
With a special adaptor from
Sony, it is also possible to use the alpha lens series designed for Sony Digital
SLR still cameras. By using alpha lenses in various configurations, creative
effects can be achieved. This approach is ideal for filmmakers on a budget or
those who already own alpha lenses.
25p HDV Native Progressive Recording
Modes
The HVR-S270E newly features 25p
HDV native progressive recording modes.
The 3 ClearVid CMOS Sensor system and EIP create true 1080p images, which can
then be recorded as progressive signals by the HVR-S270E in HDV format.
The progressive HDV stream can be output from an i.LINK connector and used for
progressive editing with compatible NLE software.
Native progressive recording modes are suitable for output to film, CG
composition, viewing on a progressive monitor, or as an Internet movie.
Note: interlaced video is output from connectors other than i.LINK
25p Progressive Scan Modes
In these modes, the 1080p image
captured by the 3 ClearVid CMOS Sensor system is also recorded as an interlaced
signal by dividing each frame into two fields. This enables compatibility with
current editing and monitoring equipment that only accept interlace signals,
while maintaining the quality of the 1080p image.
Progressive scan modes are suitable
for feature films, documentaries, and music videos, which have to be recorded as
interlaced video for viewing on interlaced monitors, but want to offer a
"progressive look" to their motion.
A streamlined nonlinear editing
workflow for HDV
HDV signals can be recorded as a
file on non-tape media. For example, when using the supplied CompactFlash (CF)
solid-state memory recording unit - images can be stored on a standard CF card
for quick nonlinear editing. The optional HVR-DR60 Hard Disk Recording Unit can
be used in the same manner, with images being recorded on to its large-capacity
60GB hard drive, which provides 4.5 hours of recording time.
NEW Interchangeable Lens System
This camcorder is fitted with a
new 1/3inch interchangeable lens system allowing customers either to use the
supplied Carl Zeiss lens or use a whole range of other lenses available on the
market.
Supplied Lens Supplied Lens
Carl Zeiss Vario-Sonnar T* zoom lens, 12x
(optical), f = 4.4 to 52.8 mm, f = 32.0 to 384 mm* at 16:9 mode, f = 39.5
to 474 mm* at 4:3 mode, filter diameter: 72 mm
Built-in filter
Clear, 1/4, 1/16, 1/64
Imaging system
1/3-inch, progressive 3 ClearVid CMOS Sensor
system with Exmor technology
Flexible usage - the camera can
be used for a myriad of different applications using different lenses,
from TV work, through to budget movie making and with the use of stills
lenses, wildlife videography.
Various optional lens adaptor
rings will allow conversion to 1/2inch or 2/3inch, plus an additional
lens adaptor for Sony 'alpha' brand lenses.
CompactFlash card (2GB or bigger, 133x or
faster) (not supplied)
File system
FAT32
File format HDV
.M2T
File format DVCAM/DV
.AVI (DV-AVI, type 1) or .DV (Raw-DV)
Connectors
special hot shoe
i.LINK-6pin (on the supplied cradle)
DC power input (on the supplied cradle)
infoLITHIUM L series battery slot (on the supplied cradle)
The supplied lens features
professional operation with a new manual focus ring and zoom and iris rings.
NEW 1/3inch CMOS Processor
Newly developed 1/3inch x 3
ClearVid CMOS processor offers high resolution, high sensitivity, wide dynamic
range and excellent colour reproduction.
DC power input (on the
supplied cradle)
infoLITHIUM L series battery slot (on the supplied cradle)
Offers greater resolution than
existing pixel-shift technologies regardless of the balance between
colour elements.
Offers great low-light
capabilities especially important for camera operators who cannot control
their ambient lighting, e.g. wedding videographers.
Lower power consumption than
traditional CCD's.
·'Exmor'
technology employed in the new CMOS processor reduces noise in the A/D process.
IN FRENCH :
Le HVR-S270E est
un tout nouveau caméscope HDV épaule avec un système d'objectifs
interchangeables, d'enregistrement progressif natif, et l'enregistrement de
mémoire à semi-conducteurs.
Une variété de lentilles peut être jointe à la HVR-S270E,
qui est équipé d'une baïonnette universelle 1/3-inch standard mécanisme de
montage pour le changement rapide des verres.
S'ajoute à cela un workflow de montage non linéaire peut
être obtenue en utilisant l'unité de mémoire fournie d'enregistrement, qui
prévoit HDV / DVCAM / DV fichier d'enregistrement sur une carte CompactFlash ®
de mémoire à semi-conducteurs. Cette offre à ses clients différents niveaux de
souplesse et de l'opération hybride qui devient une exigence importante de la
production vidéo.
Le HVR-S270E dispose également 25p mode natif
d'enregistrement progressif et sortie HD / SD-SDI.
Ce nouveau caméscope d'épaule accroître la souplesse
opérationnelle de la gamme professionnelle HDV de Sony et ouvre un monde de
possibilités pour la production vidéo numérique haute définition. Que ce soit
pour des documentaires, production télévisée, film à petit budget, des vidéos
musicales, IPTV, de l'éducation, ou un large éventail d'applications
d'entreprise et la vidéographie cas, Sony HVR-S270E nouvelle est idéal.
*
Caractéristiques :
Built-in Down-convertisseur pour la production SD
Le HVR-S270E peut convertir du 1080i vers 576i et
rediriger les signaux vidéo via son interface i.LINK et d'autres connecteurs SD.
Cela permet aux utilisateurs de modifier les données
enregistrées par un système de montage non linéaire compatible en utilisant un
logiciel de montage DV, ainsi que d'enregistrer les signaux SD sur un
magnétoscope externe.
1/3-inch type 3 capteurs CMOS ClearVid
Le type récemment mis au point 1/3-inch 3 capteurs CMOS
ClearVid ™ système a pivoté de 45 degrés pixels sur chaque puce afin d'augmenter
la densité du signal, tandis que chaque pixel maintient surface suffisante.
En combinaison avec Enhanced Imaging Processor ™ (EIP),
les 3 capteurs CMOS ClearVid réalise haute résolution, haute sensibilité, une
large gamme dynamique et excellente reproduction des couleurs.
La technique de décalage spatial a été traditionnellement
utilisé dans les bas de gamme des caméscopes 3CCD. Cependant, il requiert
généralement la combinaison de tous les éléments en trois couleurs (RVB) des
signaux à maximiser la résolution. Si un objet n'a pas un ou plusieurs éléments
de couleur, la résolution de l'objet peut être dégradé.
Les 3 capteurs CMOS ClearVid est différent. Il produit
toujours une résolution maximale, indépendamment de l'équilibre entre les
éléments couleur, Merci à sa technologie unique et sophistiqué d'interpolation.
Les 3 capteurs CMOS ClearVid est différent. Il produit
toujours une résolution maximale, indépendamment de l'équilibre entre les
éléments couleur, Merci à sa technologie unique et sophistiqué d'interpolation.
Une fonctionnalité accrue grâce à la technologie «Exmor
Le HVR-S270E offre des fonctionnalités de pointe, telles
que la technologie «Exmor ™" développée par Sony, qui utilise le plein potentiel
du système 3 capteurs CMOS ClearVid.
La technologie
«Exmor», qui comprend la colonne parallèles A / D technique de conversion, est
également utilisée dans le caméscope PMW-EX1 XDCAM EX et Alpha Digital SLR
(Single Lens Reflex-) caméra de Sony.
Multiples A / D (analogique / numérique) convertisseurs
sur chaque rangée de pixels convertissent les signaux analogiques vers le
numérique dès qu'ils sont générés, contrairement aux technologies classiques qui
n'a qu'un seul convertisseur A / D sur chaque puce.
Cette améliore de façon significative dans les environnements de prise de vue sous faible éclairage.
Ce sera d'une importance extrême pour les clients
qui tirent dans des conditions d'éclairage qu'ils ne peuvent contrôler, par
exemple, films de mariage.
Large gamme de verres
Le système à baïonnette de fixation du flexible vous
permet d'utiliser une large gamme de verres.
Standard 1/3-inch lentilles vidéo HD, de fabricants tels
que Canon et Fujinon, peut être fixé directement sur le HVR-S270E.
Si vous souhaitez joindre un objectif vidéo HD 2/3-inch
ou 1/2-inch sur le HVR-S270E, il est possible de le faire en ajoutant un
adaptateur d'objectif standard du fabricant de verres. Le caméscope HVR-S270E
possède des connecteurs 12-pin lentille permettant la compatibilité avec les
objectifs ENG.
Cette
fonctionnalité est très utile non seulement pour ceux qui ont déjà ces objectifs
professionnel de la vidéo HD, mais aussi pour ceux qui préfèrent utiliser des
objectifs de cinéma numérique HD pour leur contraste, la couleur et
l'atmosphère.
Carl Zeiss Lens pour la vidéo HD en standard
Une haute qualité, polyvalent Carl Zeiss pour la vidéo HD
est livré en standard avec le HVR-S270E. Superbe résolution et le contraste est
réalisée Merci à l'objectif Carl Zeiss Vario-Sonnar T * ™ revêtement, qui
supprime les reflets indésirables. Un objectif grand-angle est également
disponible en option, pour répondre à un large éventail de besoins de tournage.
Compatibilité avec les objectifs Alpha
Avec un adaptateur spécial de Sony, il est également
possible d'utiliser la série d'objectifs alpha conçus pour Sony appareils photos
numériques. En utilisant des lentilles alpha dans des configurations
différentes, des effets créatifs peuvent être atteints.
25p modes d'enregistrement progressif natif
Le HVR-S270E caractéristiques nouvellement 25p natif
enregistrer en mode progressif.
Les 3 capteurs
CMOS ClearVid et la technologie EIP images Full HD 1080p, qui peuvent ensuite
être enregistrées comme signaux progressifs par le HVR-S270E au format HDV.
Les signaux HDV
progressifs peuvent être récupérés en sortie i.LINK pour un montage en
progressif avec des logiciels non-linéaires compatibles.
Note: la vidéo entrelacée est sortie de
connecteurs autres que i.LINK
25p modes de balayage progressifs
Cela
permet la compatibilité avec l'édition en cours et l'équipement de surveillance
qui n'acceptent que les signaux entrelacés, tout en maintenant la qualité de
l'image 1080p.
Modes de balayage progressif conviennent pour les longs
métrages, des documentaires, des vidéos musicales, qui doivent être enregistrées
comme la vidéo entrelacé pour un visionnage sur les écrans entrelacés, mais que
vous souhaitez offrir un regard «progressiste» à leur mouvement.
Un workflow de montage non linéaire pour HDV
Les signaux HDV peuvent être enregistrés dans un fichier
sur un support non-bande. Par exemple, lorsque vous utilisez l'fourni
CompactFlash (CF) de mémoire à semi-conducteurs unité d'enregistrement - les
images peuvent être stockées sur une carte standard CF pour un montage virtuel
rapide. L'option HVR-DR60 disque dur unité d'enregistrement peut être utilisé de
la même manière, avec des images étant enregistrées sur ses 60 Go à grande
capacité du disque dur, qui prévoit 4,5 heures d'enregistrement.
Système nouvel objectif interchangeable
Ce caméscope est équipé d'un système 1/3inch nouvelle
lentille interchangeable permettant aux clients d'utiliser l'une ou l'autre
fourni objectif Carl Zeiss ou utiliser toute une gamme de lentilles d'autres
disponibles sur le marché.
* Utilisation flexible - l'appareil peut être utilisé
pour une multitude d'applications différentes en utilisant différentes
lentilles, du travail de télévision, par le biais de la création de films et de
budget à l'utilisation de lentilles de photos de la faune vidéographie.
* Divers option bagues d'adaptation d'objectif sera
de permettre la conversion à 1/2inch ou 2/3inch, plus un adaptateur d'objectif
supplémentaire pour Sony alpha "lentilles de marque.
L'objectif
fourni offre une exploitation professionnelle avec un anneau de mise au point
manuelle et de nouvelles zoom et d'iris.
NEW CMOS 1/3inch Processeur
NEW sélectionnable 25p modes progre
* Offre plus de
souplesse d'utilisation. par exemple, L'appareil peut être utilisé pour une
variété d'applications sur le budget-réalisation de films * en 25p mode standard
productions TV entrelacé.
Pleine HDV / DV / capacité cassette DVCAM
* Grand Shell
cassettes HDV offre massive de 4,5 heures d'enregistrement HD avec du ruban
adhésif PHDV276DM maître HDV.
Appareil photo de l'article
Lens Fourni Fourni Lens
: 72 mm
Pleine HDV / DV / capacité cassette DVCAM
* Grand Shell
cassettes HDV offre massive de 4,5 heures d'enregistrement HD avec du ruban
adhésif PHDV276DM maître HDV.
spéciale griffe
i.LINK 6 broches-(sur le socle fourni)
InfoLithium L emplacement de la batterie de série
(sur le socle fourni)
NEW Selectable 25p Progressive Modes
The HVR-S270E offers the ability
to choose between a 25p scanning mode (same as HVR-V1E) but also a 25p 'native'
recording mode. In this native recording mode the picture is both scanned and
recorded as a progressive image.
Further improves the
progressive reproduction by both scanning and recording progressively.
Provides further flexibility of
use. e.g. The camera can be used for a variety of applications from
budget-movie making in 25p mode to standard interlace TV productions.
·Offers
camera operators the use of the progressive 'filmic look', coupled with gamma
curve correction makes the camera ideal for movie production.
Full Size HDV/DV/DVCAM cassette capability
Since the launch of HDV, many
customers have requested all the benefits of HDV but with a large shell
shoulder camcorder. After considering the requirements of this customer
group, Sony have developed this new camcorder to offer large shell
cassette recording.
Large Shell HDV tapes offer a
massive 4.5 hours of HD recording with PHDV276DM HDV master tape.
This is ideal for a whole
wealth of different customer groups from documentary makers keen on
keeping the camera running as long as possible, through to wedding
videographers covering long ceremonies
Camera section
18 août 2010
LA CAMERA PANASONIC PRO AG-AF100 & 101
LA CAMERA
AG-AF100 – AF101
DE PANASONIC
Annoncée au
NAB 2010 en avril dernier à Las Végas, la caméra AG-AF100, fut une belle
surprise. Encore une fois Panasonic est le constructeur du broadcast qui dégaine
le premier sur le terrain de l’innovation. Là ou la rumeur grondait sur une
annonce de chez Canon qui devait si l’on en croyait les bruit de couloir sortir
une caméra à grand capteur, c’est la marque de Kyoto qui surprend tout le monde
et annonce un camescope de poing à objectif interchangeable équipé d’un capteur
et d’une monture micro 4/3.
Alors que Canon a annoncé au même moment, une caméra
qui se contente de greffer un bon enregistreur sur un petit capteur 1/3 de pouce
avec ses XF 300 et XF 305, Panasonic ose le grand capteur sur une caméra «
prosumer ».
Panasonic à annoncé il y a peu les spécification de la
caméra. Ce sera donc bien une caméra qui reprendra le type de capteur et de
monture mis en place sur la gamme « G » que j’affectionne particulièrement.
Toutes les optiques de la gamme seront donc
opérationnels sur la caméra. Le fabuleux 20mm f:1,7 le 45mm macro f:2,8 signé
Leica, mais aussi les zoom 14/140 stabilisé et silencieux destiné à l’origine au
GH1. Il existe aussi dans la gamme un 14/45 un 45/200 chez Panasonic et il faut
ajouter toutes les optiques de chez Olympus, le 17mm f:2,8 et tous les zooms.
Sont à venir chez Panasonic un 14mm f:2,8 un fish eye
etc.
Ces optiques gèreront l’autofocus à détection de
contraste comme sur les GH1 / G2 et GF1.
Panasonic communique beaucoup autour de la capacité de
la bestiole à être équipée d’une bague adaptatrice qui lui permet de monter des
optiques Prime Cinéma en monture PL. Comme la fameuse monture de chez
HotRod Camera déjà utilisée par le collègue Philippe Bloom sur son
film démo du GH1 « Joshua Tree » qu’on peut voir sur la photo ci dessous et
sur la plaquette de l’AG-AF100.
Le camescope AF100 Panasonic sera capable
d’enregistrer sur carte en AVC HD dans les résolutions et les fréquences d’image
suivantes :
1080:59.94i/50i/29.97p/25p/23.98p or
720:29.94p/50p/29.97p/25p/23.98p
Sur le camescope il sera possible d’enregistrer en
AVCHD jusqu’en mode PH (24mb/s). Ils annoncent 12h d’enregistrement sur 2 carte
SDXC 64go. C’est sur ce point que je resterai critique, l’AVC HD est un codec
moderne mais il faudrait grimper un peu plus haut en bitrate pour donner pleine
satisfaction à toute la communauté des utilisateur de photocams qui attendent ce
produit comme le messie !
La AF101 sera aussi équipé de
2 entrées XLR. Il semblerai vu la photo qu’elle embarque aussi des filtres gris
neutres comme sur les « vrais camescopes »
Cette caméra équipée en P2,
AVC Intra serait une véritable bombe atomique dans le paysage peu ambitieux que
ce propose la concurence. On espère que Panasonic ne s’arrêtera pas là et qu’ils
envisagent un futur plus « haut de gamme » à cette monture mais je dois saluer
l’initiative. Chapeau messieurs !
vidéo ou l’on parle de la AF100 pour la première fois
au NAB 2010 avec André Métérian Patron du Broadcast chez Panasonic France :
Re
: Panasonic AG-AF10 : la première caméra professionnelle avec capteur photo
micro
Panasonic AG-AF100 : Capteur MOS 4:3
Cette nouvelle caméra numérique AVCCAM HD sera un modèle
professionnel, le premier équipé d'un capteur 4:3, comme quoi, capteur 4:3 et
vidéo HD 16:9 ne sont pas incompatibles, mais cela, Panasonic l'avait déjà
prouvé avec le GH1 et son capteur 4:3 optimisé pour la vidéo. Habilement, pour
asseoir le statut professionnel et cinématographique du AG-AF100, Panasonic ne
parle plus de caméscope numérique, mais de "digital cinematography".
Compatibilité objectifs Lumix G
Une des principales caractéristiques de cette caméra numérique Panasonic
sera d'offrir le contrôle sur la profondeur de champ permise par la grande
surface du capteur 4:3. L'effet devrait se rapprocher d'une caméra 35mm. La
disponibilité de bon nombre d'objectifs pour le système Lumix G est aussi un
plus pour ce système.
Full HD
En natif, le Panasonic AF100 filmera en 1080/24p, signal qu sera
remodelé en diverses cadences plus élevées et entrelacées, mais aussi du 720p.
Il proposera du 1080/60i, 50i, 30p, 25p et 24p, ainsi que du 720/60p, 50p, 30p,
25p et 24p (en 50Hz comme 50Hz pour s'adapter aux normes de broadcast). Le son
serait "de qualité professionnelle " et c'est un point majeur sur lequel cette
solution pourra faire la différence entre un GH1 ou un reflex numérique qui sont
de piètres preneurs de son. Le micro intégré est stéréo, mais deux prises XLR
(48-kHz/16-bit ) permettent de connecter un matériel plus performant : l'AV100
est compatible LPCM / Dolby AC3. Le tout sera enregistré sur carte SDHC ou SDXC,
le nouveau standard de carte, et encodé en AVC/H.264 Hi, de l'AVCHD. Le birate
maximal serait de 24 Mbps.
Caméra de production
pro indépendante à objectif interchangeable et monture micro 4:3 Après une incursion des compacts hybrides
micro 4:3 tournés vers la vidéo Full HD, avec le GH1, Panasonic annonce un
nouveau type de caméra vidéo basé sur la monture micro 4:3 et donc compatible
avec tous les objectifs Lumix G et par extrapolation, tous
les autres modèles
comme les Leica-M que l'on peut monter sur un micro 4:3 via un adaptateur
spécialisé. L'AG-AF100, c'est son nom, tournera en 1080p.
Malgré une fiche
technique résolument alléchante, la caméra Panaosnic AG-AF100 adopte un look
"gadget" sur cette maquette.
Panasonic AG-AF100 : Capteur MOS 4:3
Cette nouvelle caméra numérique AVCCAM HD sera un
modèle professionnel, le premier équipé d'un capteur 4:3, comme quoi, capteur
4:3 et vidéo HD 16:9 ne sont pas incompatibles, mais cela, Panasonic l'avait
déjà prouvé avec le GH1 et son capteur 4:3 optimisé pour la vidéo. Habilement,
pour asseoir le statut professionnel et cinématographique du AG-AF100, Panasonic
ne parle plus de caméscope numérique, mais de "digital cinematography".
Compatibilité objectifs Lumix G
Une des principales caractéristiques de cette caméra
numérique Panasonic sera d'offrir le contrôle sur la profondeur de champ permise
par la grande surface du capteur 4:3. L'effet devrait se rapprocher d'une caméra
35mm. La disponibilité de bon nombre d'objectifs pour le système Lumix G est
aussi un plus pour ce système.
Full HD
En natif, le Panasonic AF100 filmera en 1080/24p,
signal qu sera remodelé en diverses cadences plus élevées et entrelacées, mais
aussi du 720p. Il proposera du 1080/60i, 50i, 30p, 25p et 24p, ainsi que du
720/60p, 50p, 30p, 25p et 24p (en 50Hz comme 50Hz pour s'adapter aux normes de
broadcast). Le son serait "de qualité professionnelle " et c'est un point majeur
sur lequel cette solution pourra faire la différence entre un GH1 ou un reflex
numérique qui sont de piètres preneurs de son. Le micro intégré est stéréo, mais
deux prises XLR (48-kHz/16-bit ) permettent de connecter un matériel plus
performant : l'AV100 est compatible LPCM / Dolby AC3. Le tout sera enregistré
sur carte SDHC ou SDXC, le nouveau standard de carte, et encodé en AVC/H.264 Hi,
de l'AVCHD. Le birate maximal serait de 24 Mbps.
Connectique de l'AG-AF100
- sortie HD-SDI
- Sortie HDMI
- Prise USB 2.0
- 2 prises XLR
Le Panasonic AF100 sera disponible vers la fin de l'année à un tarif
non encore connu.
Test Panasonic HPX-301: Ergonomie,
optique, viseur
Écrit par barraalice
13-05-2009
Le caméscope Panasonic HPX 301,une épaulière P2
à moins de 10 000€, décortiqué jusquà la moelle par Alice et Forest ! Test
très attendu après une longue indisponibilité de cette caméra. Un test comme
nous l'envieront de très bonnes revues spécialisées ;-) Cette première
partie se consacre à l'ergonomie, à l'optique, au viseur. Michel
Test de l'épaulière Panasonic P2
HPX-301, décortiquée par Alice et Forest
Quand on la prend en main, elle est tout simplement
somptueuse. C’est le plus léger véritable caméscope d’épaule que je
connaisse, tout en étant un vrai caméscope plein format (pas une crosse, une
semi-épaule ou autre). Elle est bien équilibrée et malgré un volume
subtilement réduit elle s’installe confortablement sur l’épaule où trouve
immédiatement une stabilité plus qu’honorable.
Ajoutez à ça qu’elle a carrément de la gueule, on a
vraiment du mal à croire que le truc complet, objectif et viseur compris, se
vends en dessous des 10 000 euros.
Il faut dire que la liste de ses caractéristiques a de
quoi enthousiasmer tous ceux qui s’intéressent un tant soit peu au monde de
l’imagerie numérique :
Format d’épaule
Capteurs full raster 3x1920x1080
Optique interchangeable
Viseur couleur
Enregistrement image en 1920x1080 4:2:2 10 bits
Enregistrement son 4 pistes 48 kHz 16 bits
Compatibilité totale des normes SMPTE 274M (1080i) et SMPTE 296M
(720p) : incluant toutes les fréquences normalisées : 24p, 25p, 30p, 50i,
60i
Vitesses variables de prises de vues (under/over cranking) pour
des ralentis et accélérés directement à la prise de vue
Alors, est-ce l'affaire du siècle ? En tout cas une
chose est sure, elle s'est montrée très difficile à comparer à la
concurrence tant elle est quasiment seule sur son segment.
La prise en main
Je l’ai dit en préambule, le caméscope est léger et confortable. Les OPV
habitués à travailler avec ce type de matériel trouveront instantanément
leurs marques, Shutter, Balance des Blancs, Porte Filtre ND, REC, RET,
interfaces etc. c’est un caméscope ENG comme on les connaît.
Il reprend par ailleurs un grand nombre des
caractéristiques des autres caméscopes d’épaules de la marque : 3 boutons
assignables (un Main et deux User), l’interrupteur du shutter est protégé
par une fenêtre transparente, un potentiomètre pour l’audio frontal, un
potentiomètre pour le monitoring son, etc.
Comme sur le hpx-500 il n’y a pas de LCD avec le VU et
le TC comme on peut le trouver sur les modèles plus hauts de gamme,
néanmoins toutes les fonctions utiles sont là.
L'enregistrement se fait sur les cartes P2 : il y a
deux slots disponibles pour cela. Contrairement aux modèles supérieurs, les
slots ne sont pas sur le côté opposé de la caméra mais ils sont situés sur
le côté intelligent, avec les contrôles ce qui est finalement très pratique
car c'est le côté où l'on fait tout.
Le caméscope peut optionnellement recevoir un encodeur
de proxys (2000 euros quand même) qui pourront être écrit sur la seule carte
P2 restante (l'encodeur occupant un des slots) ou sur une carte SDHC.
Pour ceux qui sont habitués aux caméscopes Panasonic
d’entrée et moyenne gamme (HVX-200 jusqu’à HPX-500) on retrouve la roue 6
positions profils d’image assignables et naturellement les menus Panasonic.
Comme
il se doit, l’énergie est fournie par une monture Anton/Bauer, monture
universelle qui est présente sur l’ensemble des caméscopes Panasonic
d’épaule.
Le modèle qui nous a été prêté était assorti d’un kit
énergie comprenant un chargeur et deux Dionic 90. J’ai été étonné de la
capacité que procurait une seule batterie, manifestement le caméscope est
peu gourmand en énergie (le capteur MOS étant probablement en partie
responsable de cet état de fait). Par contre le caméscope témoigne de
mesures erratiques de la capacité restante, d’un allumage à l’autre en 5
minutes j’ai eu droit à : une alerte batterie vide, 130 minutes restantes et
une quarantaine de minutes restantes. L’alerte batterie vide est arrivée
régulièrement ce qui nous a bien fait stresser la première fois. Finalement
seul l’indicateur de charge sur les Dionic s’est montré fiable, ce qui n’est
pas un bon point car seul le caméscope est véritablement capable d’estimer
combien d’énergie il va consommer.
La fixation à un tripode se fait de façon parfaitement
universelle via une semelle de type VCT-U14,
comme tout bon caméscope d'épaule qui se respecte.
La
lecture des clips stockés sur les cartes P2 se fait via une interface très
confortable. Une bonne grosse croix multidirectionnelle, de gros boutons,
les contrôles de lecture et surtout surtout, il n'y a pas de dissociation
entre le mode lecture des médias et le mode enregistrement. Il n'y a pas de
redémarrage à faire pour passer d'une mode à l'autre et on peut être en
train de relire des rushes et tout à coup appuyer sur le bouton VTR, le
caméscope interrompt la lecture et bascule instantanément en enregistrement.
Très class, vraiment. Rien à voir avec l'odieux mode média des Sony EX.
Il faut aussi que je précise : le caméscope est très
rapide au démarrage, c'est vraiment agréable. Par contre chaque clôture de
fichier est très longue, il faut vraiment prendre son mal en patience avant
d'éjecter une carte ou si on doit faire des clips courts à petits
intervalles.
L’optique
L’optique fournie en kit avec le caméscope est un
17x4.5 Fujinon. Le capteur étant un 1/3", c’est un objectif spécifiquement
conçu pour ce type de capteurs. Cependant contrairement à la plupart des
objectifs 1/3", le Fujinon se présente comme un authentique zoom ENG de
bonne taille, il passerait d’ailleurs fort bien pour un objectif 1/2" ou
2/3.
S’il ne semble pas être d’aussi robuste constitution
que les objos ENG de reportage, il ne paraît pas non plus fragile et se
révèle très agréable à utiliser. De plus sa constitution légère participe à
la sensation générale de légèreté quand on utilise le caméscope.
Personnellement contrairement à ce que j’ai pu lire à
gauche ou à droite, j’ai trouvé qu’il présentait un bon rapport qualité
prix, surtout pour une optique 1/3", sachant que ces tout petits capteurs
sont très exigeants à ce niveau. Naturellement comme on pouvait le prévoir
la résolution baisse dans les coins et il respire tout ce qu’il peut lorsque
l’on fait la mise au point (changer la distance de mise au point fait
également légèrement varier la focale) mais que voulez-vous, aucun objectif
ENG d’entrée de gamme (souvent de l’ordre des 15 000 euros) ne peut vraiment
prétendre y être insensible.
Comme le HPX-500, le caméscope est capable d’exploiter
la fonction CAC s’il est utilisé avec un objectif compatible, ce qu’est le
17X Fujinon. Le but est de corriger les inévitables aberrations chromatiques
(sur du matériel de ce prix) de manière logicielle par le circuit de
traitement de la caméra.
Je ne dirais pas qu’il est invincible, l’objectif
malgré la fonction activée montre toujours des aberrations sur les zones de
contraste élevé (surtout s'ils sont hors focus), mais au moins il n’y a pas
de Lens File compliqué à constituer, ce qui est déjà ça.
Ce qui est étonnant à propos de la fonction CAC, c'est que lorsque le sujet
est au point ça marche surprenamment bien, mais dès qu'il est hors focus,
les aberrations apparaissent, allant jusqu'à modifier la couleur du sujet
lui même ce que je n'avais jamais observé avec mon Canon (pourtant véritable
champion de ces aberrations).
Pour le reste, c’est un objectif ENG de base quoi :
Mise au point manuelle, iris et zoom servo-contrôlés. Il est sans doubleur
et ne présente pas non plus d’encodeur rotatif mais il peut évidement être
commandé en remote pour cela.
Sans être directement lié à l'objectif, il y a un truc
qui m'a pas mal séduite à l'utilisation : le bouton RET. fonctionne un peu
différemment du RET. des caméscopes Sony : si une simple pression produit
bien un Rec. Review des deux dernières secondes, lorsque l’on reste appuyé
dessus il agit comme un rembobineur : tant que l’on reste dessus la vidéo
joue en sens inverse (-1X) dès qu’on lâche elle rejoue dans l’autre sens
avec le son. Malheureusement une fois lancée, on ne peut plus repartir de
nouveau en arrière, il faut donc attendre la fin de la lecture en cours (ou
l’interrompre) pour repartir en arrière depuis la fin du clip.
Le viseur couleur
Eh oui, c’est un viseur couleur ! C’est assez rare pour
être remarqué car un viseur couleur se négocie généralement entre 5000 et 10
000 euros à lui seul, mais c’est en y regardant de plus près que l’on
comprend comment Panasonic a réussi à constituer ce bundle à si petit prix :
C’est un minuscule écran LCD (0.45") qui est monté derrière une grosse loupe
de visée à dioptrie réglable. Je ne sais pas si c’est une coïncidence, mais
il se trouve qu’il a exactement les mêmes caractéristiques que le viseur de
la Z7 : 0.45" 852x480 soit 1.226.000 pixels. Peut être est-ce le même, je ne
sais pas, mais pour ce qui est de la qualité d’image il est tout à fait
honorable.
A titre de comparaison, les autres viseurs couleurs
font en général à peine mieux : bien que plus larges (1" par exemple pour le
Panasonic CVF100G, 2.7" pour le Sony HDVFC30W ou 3.5" pour le Sony HDVFC35W)
ils n’affichent qu’une résolution quart HD soit 960x540.
Ce qui est décevant c’est plutôt la conception physique
des réglages du viseur. Il ne présente en façade qu’une seule et unique
commande : le bouton Tally, pour régler si la LED rouge en façade doit
s’allumer ou pas quand on enregistre, tout le reste est enterré dans les
menus (luminosité, contraste etc.). Ceci dit cela présente aussi un avantage
: une fois réglé correctement, logiquement le réglage ne bougera pas à cause
des manipulations du caméscope.
Ceux qui voudraient viser en Noir et Blanc le peuvent
sans problème en basculant la visée en N&B dans le menu. Dans ce mode seule
l’image passe en N&B, les menus restent eux en couleur ce qui n’est pas
désagréable car la couleur a un rôle à jouer dans l’ergonomie des menus
Panasonic. Réglé en N&B le viseur ne gagne cependant pas en résolution
(puisqu’il faut naturellement 3 pixels couleurs pour produire un point
gris), il restera donc plafonné aux 480 LTV du LCD (et donc
vraisemblablement un peu en dessous de ce chiffre) là où un viseur CRT 16/9
N&B affiche en général au moins 600 ou 700 lignes.
C’est d’ailleurs là qu’on découvre un point aberrant :
le viseur n’est pas interchangeable. On peut l’escamoter du caméscope mais
il pendra inexorablement au bout de son fil puisqu’on ne peut pas le
débrancher. Il faut croire que la connectique était trop chère, ou que
Panasonic ne juge pas envisageable de proposer ou de permettre l’utilisation
d’un autre viseur. On a essayé de démonter les capots de ce fil mais tout ce
que l’on atteint c’est une cosse soudée, tout à fait inutile pour l’OPV
désirant changer de viseur.
Un dernier point s’est montré très désagréable à ce
sujet : l’image qu’elle soit en couleur ou en N&B est manifestement produite
par passes : le rouge est affiché, puis le vert, puis le bleu et ce à une
cadence assez faible, du moins assez pour être perçue. Résultat : lorsque
l’on bouge son œil dans le viseur, on subit une très désagréable sensation
d’irisation colorée, avec un décalage spatial des composantes.
On nous a expliqué que le modèle testé était une
présérie et qu’il présentait un défaut qui ne sera pas présent sur les
modèles définitifs, donc j’attends de voir un modèle commercial pour arrêter
mon jugement, mais en tout cas dans l’état c’est quand même pénible.
Test Panasonic HPX-301
Qualité d'image
et codec AVCIntra
Écrit par barraalice
13-05-2009
Suite du test du caméscope Panasonic
AG-HPX301, épaulière à moins de 10 000€ enregistrant sur P2 en AVC-Intra
et DVCPROHD, décortiqué jusquà la moelle par Alice et Forest ! Cette
seconde partie rentre de le détail du capteur, de la sensibilité, et
codec d'enregistrement en AVC-Intra...
Test de l'épaulière Panasonic P2
HPX-301, décortiquée par Alice et Forest
Alors voila un des points qui fait couler le plus
d'encre à propos de ce caméscope : Pour la première fois à ce niveau de
prix (- de 10 000 euros le kit) la capture des images est faite à partir
d'un capteur full raster 1920x1080 et l'enregistrement des images se
fait dans la même résolution en 4:2:2 10 bits encodé avec le célèbre
codec haut de gamme Panasonic : l'AVC-Intra.
Il faut bien distinguer ces deux notions : le
capteur et le format d'enregistrement. Sur ce caméscope (et sur un
nombre croissant de caméscopes actuels) il y a une adéquation parfaite
entre le nombre de pixels de capture et le nombre de pixels du format
d'enregistrement. C'est en réalité un cas de figure peu fréquent et
contrairement à ce que l'on pourrait croire ce n'est pas dans l'absolu
le meilleur des cas de figures possibles. Dans l'histoire de l'industrie
broadcast seuls les caméscopes HD y sont véritablement abonnés. De
nombreux autres systèmes (dont les caméscopes SD, les caméras D-cinéma,
ou les Digital Intermediates en post production) utilisent plutôt un
sur-échantillonage à la capture afin de produire un signal de sortie le
mieux anti-aliasé possible (les capteurs y présentent PLUS de photosites
que le format de sortie).
Ceci étant dit, sur les caméscopes HD low cost, on
avait plutôt été habitué au contraire, le format d'enregistrement était
constitué à partir d'un imageur présentant moins d'échantillons que le
format de sortie, lui même obtenu à partir de savantes interpolations à
l'efficacité variable. C'est le cas de tous les caméscopes de poing chez
Panasonic, Sony, Canon et JVC, à la seule l'exception, il me semble, de
la Sony EX1.
L'année dernière Sony avait ouvert le bal en
dévoilant son premier caméscope HD de poing équipé de 3 capteurs
1920x1080, cette fois c'est Panasonic qui réplique en nous proposant lui
aussi un caméscope équipé de 3 capteurs full HD à un niveau de prix
jusqu'ici inédit : en dessous de la barrière des 10 000 euros.
Naturellement, on comprend pourquoi tout le monde
jubile, mais il faut aussi tempérer ces informations. Si ces
constructeurs ont réussi à fabriquer de tels capteurs dans des modèles
aussi économiques, c'est en faisant des concessions. Ici en l'occurrence
le capteur est un capteur de petite dimension : 1/3", soit la dimension
qui est généralement montée sur les caméscopes de poing. De plus,
Panasonic a du ranger au placard un de ses fers de lance : la
technologie employée n'est pas le CCD mais un CMOS (rebaptisé pour le
coup 3 MOS), dont certains défauts devraient être connus des opérateurs
pour éviter les mauvaises surprises. Attention, les CCD présentent eux
aussi certains défauts, mais la technologie étant plus répandue par le
passé, les opérateurs de prises de vue sont plus habitués à les gérer.
Si l'on est un peu pointu, il y a deux principaux
écueils que l'on peut imaginer rencontrer avec un tel capteur : Le
shutter rotatif (CMOS rolling shutter) et le rapport signal bruit (dont
découlent la sensibilité, la dynamique et le niveau bruit).
Rolling shutter
La totalité des caméscopes actuels équipés CMOS
présentent 3 principaux défaut dû à leur fonctionnement en shutter
rotatif : les déformations géométriques (skew & womble), les expositions
partielles et les aberrations chromatiques qui apparaissent lors de la
combinaison de l'utilisation d'un shutter élevé et d'éclairage
fluorescents (ou clignotants)
J'ai trouvé que la HPX-301 était assez sensible aux
déformations géométriques de l'image à longue focale, un peu plus que
les EX Sony, mais il faut aussi rappeler que le zoom étant plus long il
met plus en évidence le défaut. Pour le reste le comportement était très
proche de ce que l'on trouve chez d'autres constructeurs. Panasonic a
beau avoir renommé la techno pour faire genre ‘c'en est une nouvelle’,
je ne pense pas qu'il y a vraiment du neuf.
Un point que je n'ai pu tester mais qui mérite
d'être relevé : pour ce qui est des expositions partielles un nouveau
firmware a été annoncé : il détecterait la présence d'une exposition
partielle et effacerait purement et simplement la zone surexposée avec
le contenu d'une image adjacente. Cette technique aura donc
vraisemblablement pour effet de supprimer les flashes captés à la prise
de vue, elle n'aura en revanche aucune incidence sur les déformations
géométriques et les artefacts colorés sous lumière clignotante.
Rapport signal bruit
De nombreux intervenants sur le repaire ont exprimé
des interrogations à ce sujet. En effet 2 millions de pixels alignés sur
un capteur de 1/3" ça en fait du pixel au mm² et il est de notoriété
publique maintenant (au moins sur le repaire ;) que plus il y a de
photosites sur une surface donnée, moins le capteur sera sensible et
plus il aura tendance à saturer vite. Dans l'absolu c'est vrai, mais en
réalité il y a d'autres facteurs que le nombre de pixels qui rentrent en
compte : le taux de remplissage, c'est à dire l'espace qu'il y a entre
chaque photosite (fill factor) a également une grande importance et,
passée la physique du capteur, la constitution des images dépend
également en grande partie du traitement numérique qui sera fait par le
DSP.
Le fill factor du capteur de la 301 n'est pas
communiqué, pas plus que le rapport signal bruit, mais en revanche
Panasonic aime souligner que le DSP fonctionne en 20 bits. Je ne suis
pas fondamentalement convaincue que de calculer avec des mots de 20 bits
améliore spécialement la qualité d'image. Une station 64 bits ne fait
pas de plus beaux effets qu'une station 32 bits, c'est juste une manière
différente d'adresser la mémoire qui a des avantages si l'on doit
manipuler de grands nombres (sans commune mesure avec la vidéo, même
HD). Mais le moins qu'on puisse faire c'est leur laisser le bénéfice du
doute, après tout c'est de l'ingénierie avancée qui nous dépasse
largement, c'est d'ailleurs étonnant que cela rentre si souvent dans les
plaquettes du marketing n'est ce pas :-)
Ce qui ne rentre pas
dans les plaquettes par contre c'est que réglée d'usine elle est quand
même fort bruyante. Autant dans le viseur et sur mon moniteur 14" CRT
les images avaient vraiment une gueule superbe, autant ramenées sur un
24" LCD de montage on a vraiment pris une petite claque...
Ce
qui nous a le plus surpris c'est que dans le viseur de la F350, le
peaking attrape bien le bruit donnant une sensation à laquelle on est
habitué : même à 0dB, un petit niveau de bruit reste toujours visible.
Dans le viseur de la HPX-301 au contraire l'image est exceptionnellement
lisse, malgré le peaking, de fait avant de regarder les rushes sur la
station de montage j'avais même la sensation que la Panasonic était
moins bruyante que la Sony.
La projection sur un monitoring HD a montré que c'était tout le
contraire. L'image présente un niveau de bruit fort élevé et même à 0 dB
l'image fourmille de bruit surtout évidement sur les aplats et les zones
hors focus. On a d'ailleurs remarqué autre chose : le bruit est deux
fois plus important en 25p qu'en 50i, ce qui ne se présente pas bien
pour les projets de fiction où la qualité d'image revêt une importance
capitale.
Lorsque l'on monte le gain naturellement le bruit explose, jusqu'à
montrer carrément des motifs de traces verticales bien visibles à 12db
qui représentent heureusement le plafond maximal de gain en mode normal.
J'ai découvert par la suite que de l'aveu même du chef de produit
Panasonic US (Jan Crittenden) les réglages par défaut du caméscope en
Europe sont inadaptés à la prise de vue sans bruit, avec un niveau de
noirs extrêmement relevés. Il convient notamment de baisser
considérablement le master pedestral, le faisant passer de +15 (sa
valeur par défaut ici) à 0 ou même -5. Mais même avec le pedestral à -5,
j'ai trouvé que la 301 arrivait tout juste à discuter avec la EX
question bruit, toujours un peu plus bruyante mais acceptable,
malheureusement ce faisant elle perds 1/2 diaph en sensibilité... La
PDW-F350 de son côté étale les deux compétitrices avec une image
exceptionnellement lisse, mais avec la sensibilité la plus faible des 3.
Une fonction DRS qui augmente le bruit
Plus grave peut être,
il semblerait que la fonction DRS (qui permet d'étendre la plage
dynamique du caméscope) ait tendance à produire du bruit, même
massivement selon les circonstances. L'explication serait qu'en fait le
DRS utilise tout simplement le gain pour étendre la plage dynamique
(???) et manifestement sur les scènes à faible contraste il semblerait
que le DRS gonfle tout ce qu'il peut du signal, jusqu'à 18 dB s'il est
réglé sur DRS niveau 3.
D'après ce que j'ai pu lire il semblerait que dans les scènes
nécessitent une large plage dynamique, le DRS ne devrait pas produire de
bruit, mais ça ne correspond pas à ce que j'ai pu voir. Même avec un
contraste très fort l'image présente un bruit excessif, je serais donc
particulièrement prudente pour choisir d'utiliser cette fonction qui ne
m'a pas du tout, mais alors pas du tout convaincue... Ceux qui, avec le DRS, pensaient retrouver le
DCC des Sony devraient plutôt lui préférer l'Auto Knee dont le
comportement est plus proche et n'exploite pas le circuit de gain pour
fonctionner.
On peut également noter que le bouton Auto Knee est commutable : il peut
servir soit à l'auto knee, soit au DRS. Ainsi assigné le DRS peut
facilement être activé dans les scènes contrastées et désactivé dès que
ce n'est plus nécessaire tout en préservant les 3 boutons utilisateurs
disponibles.
Clairement on est face à un des cas de figure où un cadreur non averti
et/ou débutant a toutes les chances de se casser les dents sans s'en
rendre compte. D'autant plus que l'image vue dans le viseur ne laisse
pas du tout deviner l'étendue du niveau de bruit qui peut facilement
être tout a fait horrible (je suis désolée, je n'ai pas d'autre mot pour
ça). Bien réglée toutefois il est possible d'obtenir des images très
correctes, à peine moins lisses que les images obtenues avec la EX et en
tout cas bien meilleures que ce que ne pourra jamais produire les
petites HPX-171 et HVX-200, plus bruyantes et moins définies.
Sensibilité
Bizarrement la sensibilité du caméscope n'est
documentée nulle part chez Panasonic. On ne trouve que cette valeur, peu
pertinente, de l'illumination minimale nécessaire de 0.67 lux (F1.6,
Gain 24dB, shutter speed 1/25 sec.)
De ce que j'ai pu en voir, la 301 s'est montrée assez sensible, beaucoup
plus que l'on ne pourrait imaginer tirer d'un capteur 1/3". Au jugé je
dirais que sortie du carton elle a une sensibilité de l'ordre de F/8 à
2000 lux en 50i et à presque F/10 en 25p, soit quasiment la sensibilité
de la EX1, mais c'était avec les réglages par défaut et donc dans ces
conditions elle était aussi très bruyante. C'est d'ailleurs probablement
la raison qui a motivé Panasonic à fournir ce réglage par défaut tout à
fait absurde et bruyant, en tout cas c'est la seule (raison) que je peux
imaginer.
Résolution
Par contre côté
résolution, même avec les défauts du 17X Fujinon la résolution est
vraiment au rendez-vous. Ce n’était pas forcément gagné car il faut un
bon morceau de verre pour former une image HD sur un capteur 1/3", mais
le challenge est réussi. Le piqué est exceptionnel et en 1080 avec un
bon diaph à 5.6, la 301 a toujours été plus définie que la F350 avec son
capteur 1440x1080 1/2".
A diaph égal par contre naturellement la profondeur de champ était plus
longue sur la Pana, mais la différence n'est pas si flagrante que ça, si
on envoie à fond, diaph ouvert à bloc
et arrière plan éloigné
on ne fait presque pas la différence entre les deux tailles de capteurs
Le codec AVC-intra
Un autre chapitre
intéressant : initialement réservé au très haut de gamme (HPX-3000,
Varicams et en option sur la HPX-2100) l'AVC-intra est disponible comme
format d'enregistrement.
Tout d'abord un petit rappel sur ce qu'est l'AVC-intra : Les images sont
codées à l'aide du codec MPEG-4 part 10, parfois nommé H.264 ou AVC.
C'est un des codecs vidéo les plus modernes disponibles et il est d'une
grande efficacité. La notion d'efficacité a d'ailleurs une importance
capitale en termes de compression numérique : sans la prendre en compte
il est totalement dénué de sens de comparer les débits ou les poids des
fichiers.
Pour aller droit au but : l'H.264 est vraiment un super codec, tout le
monde est unanime là-dessus en terme absolu de qualité c'est vraiment un
excellent ratio poids/qualité. Sur les débits faibles à moyens (type
format de diffusion DVD) il est donné comme 2 fois plus efficace que le
MPEG-2.
Oh ne croyez pas que Panasonic soient les premiers à utiliser le MPEG-4
pour capter les images. Il y a 6 ans déjà (2003) Sony introduisait sont
format sur bandes haut de gamme : le HDCAM-SR qui code les images en
intra MPEG-4 part 2, mais contrairement au MPEG-4 part 10, il n'a pas
été jugé assez efficace pour faire tenir le flux full HD 10 bits dans
100 Mbps. Sony ayant du reste tablé uniquement sur l'excellence a ainsi
fixé le débit à 440 Mb/s en 4:2:2 et à 880 Mb/s en 4:4:4, ce qui ne
concourt pas du tout dans la même catégorie et reste à ce jour cantonné
à la bande.
Plusieurs modes AVC-intra
Quatre modes
d'enregistrement AVC-intra sont disponibles sur le caméscope : l'AVC-100
en 4:2:2 décliné dans les résolutions plein format 1920x1080 et 1280x720
et l'AVC-50 en 4:2:0 décliné en 1440x1080 ou en 960x720. Les deux modes
d'enregistrement sont en 10 bits et le mode AVC-50 est donné comme étant
équivalent au DVCPROHD 100 dont il reprend les résolutions spatiales à
la moitié du débit.
Panasonic, fidèle à sa ligne de conduite, a choisi de n'encoder que des
flux intra, c'est à dire où chaque image est codée indépendamment des
autres (par opposition aux flux à bases de groupes d'images dont les
flux MPEG-2 Long GOP comme on peut le trouver chez les autres
constructeurs). Pour certains c'est ce qui fait son intérêt mais
honnêtement, c'est aussi sacrifier plus de la moitié des optimisations
qu'apportent l'AVC : les optimisations temporelles.
Si on devait me demander mon avis vraiment j'aurais préféré avoir le
choix, 50 Mb/s Long GOP ou 100 Mb/s intra par exemple, ça ça aurait été
une excellente alternative. Bien dimensionnable aux différents projets
que l'on peut rencontrer et clairement bien meilleure que ce vilain mode
AVC-50 qui présente beaucoup d'artefacts et n'est clairement PAS aussi
bon que le DVCPROHD, et il est en fait bien moins bon que le MPEG-2 Long
GOP à 35 Mb/s.
Bien sur on me dira qu'il est intra et donc insensible aux soucis que
l'on peut avoir à cause des GOPs mais moi ça fait 4 ans que je bosse
avec des GOPs et je peux vous garantir que les scènes nécessitant un
codage intra sont rarissimes dans ce que l'on filme usuellement.
Pour
reprendre un exemple que Forest aime bien : prenez un mètre de
pellicule, de n'importe quel film et observez attentivement. Que
voyez-vous ? : une succession d'images qui se ressemblent n'est-ce pas ?
Oui, c'est ainsi que va le cinéma, et si l’on n’est pas trop un manche
quand on filme c'est ainsi que va la vidéo numérique.
L'optimisation
temporelle des codecs modernes (MPEG-2, MPEG-4 etc.) exploitent la
redondance des informations entre les images pour diminuer intelligement
les débits.
D'autant que 100 Mb/s, c'est beaucoup et c'est peu à la fois. Ça fait un
ratio de 12.5 : 1, ce qui fait quand même beaucoup pour de l'intra. De
plus, avec tout le bruit que génère ce caméscope, une bonne partie du
débit part en codage des très hautes fréquences généralisées sur l'image
(que le mode AVC-50 d'ailleurs avec son ratio de compression de 13.4 : 1
n'arrive pas du tout à suivre).
A titre de comparaison, le PNG (compression sans pertes) d'une image 25p
pèse 7% de plus que la même image captée en 50i, évidence manifeste de
la quantité d'informations que représente le bruit à coder.
Quitte à filmer à 100
Mb/s, il aurait été carrément judicieux de le faire en Long GOP, ou au
moins avec un GOP court à la mode du Beta SX, ça aurait clairement
boosté l'efficacité du codage, et vu que de toute façon nos machine
n'aiment pas monter en natif, autant maximiser la rentabilité du codec.
Qu'on soit bien d'accord là dessus : 100 Mb/s intra sera FORCEMENT moins
bon que 100 Mb/s long GOP.
Le mode AVC-intra 50, bien qu'à peine plus compressé que le mode AVC-100
(puisqu'il est en 4:2:0 thin raster) est très inférieur. Il présente
partout des macro-blocs de compression, les aplats sont mal rendus, et
les hautes fréquences disparaissent purement et simplement dans un
bourbis d'artefacts de compression.
comparaison AVC-intra 50 et 100. Survolez l'image pour comparer. détail de comparaison AVC-intra 50 et AVC-intra 100 magnigfié à
200%
Survolez l'image pour comparer AVC-intra 50 et MPEG-HD 35
La couleur : 4:2:2 desservi par l'AVC
Au niveau codage de la
couleur nous avons été très surpris par le résultat de la décomposition
Y Cb Cr. Les images en 4:2:0 MPEG-2 présentent une chroma plus définie
et de meilleure qualité que les deux modes AVC-Intra, même le mode
AVC-100 à 100 Mb/s en 4:2:2 10 bits.
Je vous livre ici les images décomposées, elle ne sont pas truquées je
vous le promets, on distingue clairement la supériorité de l'AVC-100 sur
l'AVC-50 (ce qui était prévisible) mais surprenamment le MPEGHD-35
domine les deux autres assez confortablement.
Comparaison du chroma AVC-I 50 et 100, survolez pour comparaison
Comparaison chroma
AVC-i 100 et MPEG-HD (XDCAM HD). Survolez l'image.
Intuitivement je vois
qu'une seule raison possible à cet état : le taux de compression est
trop important, induisant ce qui ressemble fortement à des macro blocs
de compression entropiques sur le chroma : en effet l'AVC utilise un
algorithme de compression contextuel (Context-adaptive entropy coding)
qui découpe l'image non pas en bloc réguliers de 8x8 ou 16x16 comme le
mpeg-2, mais en blocs de tailles inégales, clairement visibles ici. Sur
les zones à faible fréquence (à plats, dégradés) le compresseur a tout
simplement réduit la surface à de larges blocs ne décrivant que très
imparfaitement l'image d'origine.
Le résultat très concret de cette limitation c'est que les travaux
colorimétriques poussés en post production manquent de résolution pour
travailler puisqu'ils sont tributaires de la qualité du chroma.
En réalité, même si l'échantillonnage du signal est en 4:2:2 avant
compression, en sortie de compression le ratio est beaucoup plus
difficile à évaluer puisqu'il dépend du sujet filmé et les images sont
finalement assez fragiles alors qu'elles promettaient le contraire.
J'aimerais beaucoup avoir à ma disposition des images produites par la
HPX-3000 en AVC-Intra 100 pour comparer la qualité des encodages.
La quantification sur 10 bits permet théoriquement d'exploiter des
portions restreintes du signal afin d'extraire par exemple une scène
contrastée d'une ombre ou d'étalonner un ciel sans voir apparaître de
banding, la faiblesse du rapport signal bruit et surtout la forte
utilisation de l'entropie contextuelle vient cependant amoindrir cet
avantage.
Essai de post production poussée (correction colorimétrique
sélective). Notez l'apparition de blocs dans le chroma AVC-100 alors que
le MPEG-HD-35 est beaucoup plus égal. Le chroma du MPEG-HD est
insufisament décrit pour faire un travail parfait, mais celui de l'AVC-intra
est encore moins suffisant, malgré la promesse du 10 bits 4:2:2
Test Panasonic HPX-301
Réglages en tournage,
montage et Conclusion
Écrit par barraalice
13-05-2009
Alice et Forest poursuivent leur test
très poussé du caméscope HPX 301, l'épaulière P2 Panasonic à moins
de 10 000€, avec cette troisième partie touchant aux réglages de
prise de vue, au son, aux connectiques d'entrées/sortie, au workflow
de montage. S'en suis leur conclusion...
Test de l'épaulière Panasonic
P2 HPX-301, décortiquée par Alice et Forest
Le caméscope est très bien fourni en réglages de
prises devues. Comme le HPX-500 il est équipé d'une molette de
profils permettant debasculer entre les 6 profils d'image réglables
dans les menus. Sur
un tournage il est très pratique de décliner le profil de capture
enplusieurs sous profils pour différentes conditions de prises de
vues et de les rappelerspontanément.
C'est d'autant plus pratique que la fonction vitesses de prises de
vuesvariables se règle dans les profils d'image. On peut donc
prérégler 6 vitessesdifférentes de prises de vues (du ralenti à
l'accéléré) et passer de l'une àl'autre physiquement en tournant
cette molette.
Les menus sont bien fournis en termes de réglages d'image mais ils
sont moinsversatiles que les menus Picture Profiles que l'on peut
trouver sur lescaméscopes EX.
Les cadences de prises de vue sont limitées à une liste de 20
préréglages :
12/15/18/20/21/22/23/24/25/26/27/28/30/32/34/37/42/45/48/50 ips et
nefonctionnent qu'en 720p.
Bien que ce soit largement suffisant pour satisfaire la plupart des
besoinscréatifs, avec notamment des incréments très proches autour
du 25p pourfinement soutenir ou au contraire amortir la vitesse
d'une scène, celaintroduit quelques limitations : le ralenti maximal
corresponds à un ralenti2x, et l'accelerando maximal à 2x également.
Les EX chez Sony font de 1 à 60 images par seconde (soit pour nous
ralenti 2.4xà un accelerando 25x) en 720p et 1 à 30 ips en 1080p et
ce par incréments de 1image par seconde.
Le slow shutter également est un peu limité : il n'a que 2 positions
:accumuler 2 images et accumuler 4 images, soit un gain de 1 ou 2
profilsmaxi, là où les EX peuvent exploiter 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 16,
32 et 64 imagesaccumulées, soit jusqu'à 6 profils ajoutés sans
toucher au gain (pour scènes statiquesexclusivement n'est-ce pas, ou
à la rigueur avec une volonté artistiqueimpliquant du flou de bougé)
Tous les petits réglages comme le correcteur colorimétrique, le skin
tonedetail, le knee, etc. sont parfois un peu rudimentaires (genre
Auto, Low, Mid etHigh pour le knee) mais pour l'essentiel ils sont
présents… Il faut croire queje me suis trop habituée aux réglages
fins des Cine Alta avec leurs réglagessur 200 niveaux partout, mais
naturellement quand c'est juste pour obtenir unlook on a pas
forcément besoin d'autant de précision.
Les 7 presets gamma sont vraiment très bons, avec une excellente
intuitivité,bien meilleure que sur les Sony qui les appelle avec des
numéros uniquement.
HD NORM: Pour l'enregistrement standard en HD
LOW: Pour réduire le contraste de scènes trop contrastées
SD NORM: Pour l'enregistrement standard en SD
HIGH: Procure plus de contraste et de niveaux de couleur
B.PRESS: Procure plus de contraste et des noirs plus profonds dans
les scènes àfaible contraste
CINE-LIKE D: La courbe de type Cine-Like qui priorise la dynamique
d'image
CINE-LIKE V: La courbe de type Cine-Like qui priorise le contraste
de l'image
C'est clair, on voit à quoi chaque courbe sert et les scènes sont
bien penséespour circonvenir à l'ensemble des situations.
Afin
d'assister le réglage de l'image un vecteurscope peut être affiché
sur leLCD, ce qui permet de voir rapidement l'étendue de la réponse
sur les axescolorimétriques, mais il reste assez simple et sert plus
de guide qued'instrument de mesure
Il n'y a pas d'équivalent à la fonction Color Correction des Sony
mais leformat d'enregistrement 4:2:2 10-bits est normalement là pour
permettre untravail plus fin en post production.
Il est utile de remarquer que Panasonic mets aussi en ligne un grand
nombre deprofils spécialement dédiés à ce caméscope et qu'il peuvent
être téléchargés ettransférés via le lecteur de cartes SDHC afin
servir tel quels ou de point dedépart pour élaborer ses profils
persos.
Le son
La
HPX-301 permet d'enregistrer4 pistes son. Elle peut exploiter pour
cela la prise frontale micro XLR, lesdeux prises arrières XLR
commutable micro/ligne ou la connectique D-SUB 25broches pour les
récepteurs sans fil astucieusement placé dans le haut du corpsdu
caméscope.
J'ai dû passer à côté d'un truc parce que les spécifications du
caméscopementionnent 2 XLR pour l'entrée micro alors que tout ce que
je peux voirphysiquement sur le caméscope c'est un seul XLR 3
broches pour l'entréefrontale. A priori donc, d'après ce que je peux
voir, le micro frontal devraêtre mono et il n'est pas fourni dans le
kit.
L'enregistrement se fait en 16 bits 48 kHz, pas de mode 24 bits
donc, mais aumoins c'est du non compressé et puis il y a 4 pistes.
Les entrées sorties
La connectique est
conforme à ce qu'on peut attendre d'un caméscopeprofessionnel
d'épaule :
Entrées/Sorties
TC,
Genlock,
Firewire pour le
DVCPRO et le DV (pas de FAM pour les transferts en modes fichiers
par le firewire)
Audio In XLR
Wireless Audio
D-Sub 25
Prise remote 10
broches
Il
y a quand même deux points qui sont
vraiment remarquables:
- Il y a deux sorties HD-SDI. Elles ne fonctionnent pas en dual link
maispermettent de faire à la fois un monitoring HD-SDI et une sortie
HD-SDI noncompressée vers une régie ou un enregistreur externe.
- Il y a deux prises USB. Vraiment un excellent point ça. Chaque
prise a safonction : l'une permet de brancher des périphériques USB
attachés (clés usb,disques durs en FAT 32) sur lesquels on peut
directement vider un ou plusieursclips via le menu des thumbnails,
l'autre permet de relier le caméscope à unordinateur comme s'il
était lui même un périphérique
USB, et devinez quoi, ilest reconnu spontanément par les ordinateurs
sans installation de drivers, çaaussi c'est top. Malheureusement,
quelque soit le mode d'enregistrement, iln'est jamais possible
d'enregistrer directement sur les disques durs usbexternes. Il faut
impérativement enregistrer sur une P2 et la vider ensuite.Sachez que
le caméscope peut en tant qu'hôte d'un disque externe le
formaterdirectement en FAT 32 (ce qui efface évidement toutes les
données contenuesdessus, sachez-le)
P2 et workflow sur ordinateur
Petite section pour ceux
qui ne connaissent pas le P2 Viewer :
Panasonic ne fournit pas un logiciel seul pour relire les rushes des
P2 enAVC-intra, il faut installer au minimum le P2 Viewer, les
drivers HPX et lescodecs AVC-Intra, en 3 fois.
Une fois installé, le P2 viewer se comporte comme un lecteur virtuel
de cartesP2 (ou lecteur réel naturellement ;-) mais il reste assez
limité.
Pour voir les rushes il suffit monter les dossiers les contenant (le
dossiercomplet, avec tous les sous répertoires) en tant que carte P2
virtuelle.
On a alors accès aux clips comme sur le caméscope, c'est à dire en
lecture uniquement.On peut voir les images en plein écran en
cliquant sur l'icône idoine mais ilest impossible de faire une pause
en plein écran, pour étudier une image. Onpeut par contre regarder
un clip en boucle ce qui permet quand même d'étudierfinement un
métrage.
Il y a un lecteur de métas qui est très complet : on a bien sur le
codecde la vidéo et sa résolution (encore qu'elle ne soit pas
exprimée en pixels,juste 1080 ou 720) et on a d'autres infos comme
le modèle du caméscope ou sonnuméro de série. On peut saisir
certains champs comme le créateur, l'opérateurde prise de vue,
l'altitude, latitude longitude, le nom du programme, le numérode
scène, de prise etc. et mettre a jour ces métas qui seront
accessibles partoutes les personnes qui viendront à collaborer sur
le même projet.
Par contre il n'y a pas de solutions d'export et de re-wrapping
comme on peuttrouver dans le clip browser de Sony (pour les
caméscopes XDCAM et XDCAM EX).Il faudra passer pour ça par un 4ème
logiciel : le P2 Content ManagementSoftware que je n'ai jamais
réussi a faire marcher puisqu'il plante à chaquefois que j'essaie de
le lancer.
Le kit
Le kit sera normalement constitué du corps (le HPX-301), de
l'objectifFujinon 17X et du viseur (pas vraiment en kit d'ailleurs).
Pour une unité de tournage complète il faudra donc au minimum
prévoir enplus un kit énergie Anton/Bauer, un micro XLR mono et une
paire au moins decartes P2 d'une capacité confortable (32 Go, je
pense, c'est un minimum), plusun tripode dimensionné aux caméscopes
d'épaules, de l'ordre des 10 kg et +puisqu'il faut prévoir le
caméscope et les éventuels accessoires et une semelleuniverselle de
type VCT-U14.
Les cartes pouvant être vidées directement sur un disque dur il
n'est pasindispensable de prévoir un ordinateur portable sur les
tournages, même si çareste recommandé, notamment pour contrôler la
qualité des images si l'on n'apas de monitoring HD, ou pour utiliser
les outils d'assistance à la prise devue comme Adobe On location.
Conclusion
Notre expérience avec la HPX-301 s'est révélée
trèspositive. J'ai pris un grand plaisir à travailler avec, elle est
agréable àporter, légère et toutefois robuste, elle dispose d'un bon
imageur qui produirade superbes images si elle est entre les mains
de quelqu'un qui la maîtrisebien.
Elle peut toutefois réserver quelques mauvaises surprises. Ceux qui
se disent"yeah c'est une Panasonic, elle a le Panasonic mojo je
ne peux quefaire de bonnes images" devraient se méfier, elle
demandera quelquessolides notions pour la maîtriser et un peu de
temps passé en recherche deréglages appropriés (notamment pour
atténuer le bruit).
Elle trouvera confortablement sa place autant en reportage de type
ENG qu'enconfiguration de plateau où elle pourra être pilotée en
remote, pourra débiterle 4:2:2 10 bits non compressé sur une sortie
HD-SDI et même se voir adjoindreun moniteur/viseur HD-SDI sur
l'autre.
Son prix est très attractif, mais ceux qui hésitent avec un modèle
de poingtout en un (type Sony EX1/3) doivent impérativement prendre
en compte le faitque les frais additionnels (énergie, microphones,
tripodes, stabilisateurs,objectifs etc.) seront considérablement
plus chers faisant largement dépasserl'enveloppe des 10 000 euros
symboliques.
Le codec AVC-Intra même dans sa version 100 Mb/s s'est révélé moins
fort que jene le pensais mais il donne heureusement bien évidement
des images d'excellentequalité. Dans sa version 50 Mb/s par contre
j'ai trouvé qu'il est vraimentinsuffisant. C'est fort dommage car
les cartes étant chères, les utilisateursrisquent naturellement
d'être tentés de tourner dans ces modes économiques surles projets
moins exigeants en qualité, et à ce compte là une utilisation enLong
GOP aurait donné de bien meilleures performances avec un
débitprobablement plus réduit. C'est vraiment ce genre
d'obstinations que je trouveconsternant chez les constructeurs. De
l'autre côté on a le contraire, Sony quis'obstine à croire que le
4:2:0 va pour tout le monde et qui réserve l'AVC pourle 1080p60
quand il arrivera... rageant n'est-ce pas ?
Points forts :
Facteur de forme (caméra épaule)
Large autonomie niveau énergie
Viseur couleur exceptionnel (qualité/prix)
Parfaitement multi standards (PAL/NTSC, SD/HD,
4:2:0, 4:2:2)
Enregistrement son 4 pistes, Wireless audio
D-SUB 25 intégré.
Interface lecture des clips très confortable
Capteur full HD et MTF général très bon
(vraiment bien HD quoi ;-)
Enregistrement 4:2:2 10 bits (un peu
borderline quand même celui là, tant le XDCAM HD en 1440 / 4:2:0 /
8 bits s'est même montré parfois au dessus)
Des courbes gamma logiques et fonctionnelles
Double sortie HD-SDI
Les prises USB avec le mode Host pour vider
directement les cartes sur un disque dur externe.
le prix très bon pour ce type de caméscopes
Points faibles :
- Lecture erratique du niveau d'énergie par
le caméscope
- Viseur fixe, non interchangeable
- Un rapport signal bruit relativement faible
et une sensibilité réduite en cas de correction.
- Un niveau de bruit toujours existant, quel
que soit la qualité des réglages
- Le DRS (mode extension de dynamique pour
déboucher les ombres) a tendance a ruiner l'image en ajoutant du
gain lorsque c'est inapproprié.
- Des artefacts de rolling shutter plus
visibles
- Des réglages de prise de vue parfois un peu
rudimentaires par rapport à la concurrence actuelle
- Des soucis sur la tenue des couleurs en
post production, décevant par rapport aux attentes d'un 4:2:2 10
bits à 100 Mb/s
- Le mode AVC-Intra 50 est très en dessous de
la qualité attendue pour un caméscope HD moderne.
- Des spécifications importantes non
communiquées (MTF, Rapport Signal Bruit, Sensibilité) comme à
l'époque la résolution sur la HVX-200
- Des irisations colorées dans le viseur,
peut être en raison du fait que c'est une présérie. A confirmer
donc.
12 août 2010
LA CAMERA SONY PRO XDCAM HD PDW-F350
LA CAMERA SONY PRO XDCAM HD PDW-F350
Avec ce caméscope, vous avez le choix de tourner en SD
ou en HD, d’utiliser vos méthodes de travail AV traditionnelles ou d’opter pour
le workflow XDCAM, leader sur le marché AV/IT. Le PDW-F350 accroît la souplesse
d’utilisation du XDCAM HD
Le
PDW-F350 est un caméscope d’épaule parfaitement équilibré pour garantir un bon
maintien et doté du meilleur de l’ergonomie Sony.
Tandis que les modèles HD d’entrée de gamme sont équipés de capteurs de 1/3
pouce, le PDW-F350 intègre trois capteurs CCD 1/2 pouce, générant ainsi des
images d’une dynamique remarquable et une haute sensibilité. L’avantage
d’utiliser des capteurs 1/2 pouce, uniques au monde, est non seulement d’obtenir
de meilleures performances mais aussi une compatibilité avec tous les objectifs
1/2 pouce existants sur le marché.
Le PDW-F350 est aussi très modulable ; un seul bouton permet de sélectionner le
débit d’enregistrement (50i/60i/25P/30P/24P) et de basculer du mode DV au mode
HD. Si vous souhaitez tourner un reportage d’actualités aujourd’hui, un
mariage demain ou un court métrage indépendant un autre jour, c’est possible
avec ce même outil et il est paramétrable pour s’adapter parfaitement aux
besoins de chaque projet.
Au coeur de la technologie du PDW-F350 se trouve le Professional Disc XDCAM, le
support d’acquisition virtuel le plus utilisé et le plus rentable du marché. Les
avantages du XDCAM se manifestent dès le début du tournage. Vous pouvez marquer
les séquences les plus importantes manuellement ou utiliser le système de
marquage automatique, puis visualiser les scènes
en sélectionnant leur imagette sur l’écran LCD rabattable (thumbnails). Grâce à
l’utilisation du disque optique, vous pouvez accéder instantanément aux
séquences et le risque d’effacer des prises de vue est nul.
Pour la post-production, le PDW-F350 enregistre également au format DV et permet
donc de procéder au montage à l’aide de systèmes non-linéaires DV.
Vous pouvez choisir le rythme auquel vous souhaitez migrer vers un workflow AV/IT
basé sur la création de fichiers.
Le PDW-F350 est conçu pour vous offrir l’outil le plus modulable et le plus
rentable de sa catégorie pour vos productions d’aujourd’hui et de demain.
Caractéristiques
Grâce à son éventail complet de fonctionnalités, le PDW-F350 est capable de
s’adapter à chaque application
afin d’offrir le meilleur résultat. Ce caméscope professionnel Sony a été conçu
pour offrir les meilleures fonctionnalités au meilleur prix, et ce, sans aucun
compromis sur la qualité.
Capteurs CCD natifs HD commutables 16:9/4:3
Les caméscopes XDCAM HD intègrent trois capteurs 1/2 pouce natifs HD,
commutables16:9/4:3, qui permettent d’obtenir des images d’une grande qualité,
un faible niveau de smear et un rapport signal/bruit élevé.
Production en SD en temps réel
Les enregistrements MPEG HD peuvent être convertis en signaux SD en temps réel
via le port i.LINK DV out ou la sortie composite, d’où une souplesse et une
compatibilité opérationnelle accrues (avec par exemple les moniteurs ou les
enregistreurs de terrain)
Ralenti/Accéléré (Over/Undercranking) 1-60P
Le PDW-F350 peut enregistrer à une fréquence d’images entre 1P to 60P et les
séquences sont instantanément visualisables. Par exemple, vous pouvez effectuer
l’enregistrement à une fréquence de 50P et la lecture à 25P ou l’enregistrement
à 60 et la
lecture à 24P, ce qui permet d’obtenir un effet de ralenti de 2.5x directement
sur la caméra. De même, il est possible de créer un effet d’accéléré en
enregistrant 4 images par seconde et en visualisant la Caméscope XDCAM HD haut
de gamme aux
fonctionnalités avancées : Accéléré/Ralenti (Over/ Undercranking), sortie HD-SDI,
sorties audio XLR et TC IN/OUT
Séquence à 25 im/s. Les plans HD peuvent être visualisés sur l’ensemble des
modèles XDCAM HD et les plans DV sur l’ensemble des modèles XDCAM.
Caractéristiques optiques avancées
Le caméscope XDCAM HD est équipé d’une roue porte-filtre optique à densité
neutre (ND) avec quatre positions et une obturation lente (jusqu’à 64 images de
charge). Il intègre une fonction autofocus (objectif compatible requis) et
dispose en option d’un adaptateur pour les objectifs 2/3 de pouce.
Enregistrement HD 1080 avec sélection du format et du débit
Les produits XDCAM HD enregistrent des signaux vidéo aux formats 1080/59.94i,
50i, 29.97P, 25P ou au format natif 23, 98P - avec le codec " MPEG HD ", qui
utilise la compression MPEG-2 MP@HL.
L’utilisateur peut sélectionner le débit binaire entre 35, 25 ou 18Mb/s selon la
qualité d’images et la durée d’enregistrement qu’il souhaite obtenir. Le débit
le plus élevé de 35Mb/s permet d’obtenir environ 60 minutes d’enregistrement
alors que le débit de 18Mb/s permet d’obtenir environ 120 minutes, soit la plus
longue durée jamais offerte par un caméscope HD. Les vidéos MPEG HD sont
enregistrées en 1440 x 1080 pixels avec un échantillonnage de 4:2:0.
Enregistrement DVCAM et " Up/Down conversion "
Pour un workflow en SD/HD encore plus souple, toutes les caméras XDCAM HD
offrent la possibilité d’enregistrer au format DVCAM grâce aux modes commutables
NTSC/PAL en 16:9/4:3. Le caméscope et les decks intègrent une fonction de "
down-conversion " permettant de convertir des enregistrements MPEG HD en signaux
DV et de les sortir via le port
i.LINK. Grâce à cette fonctionnalité, il est possible de procéder au montage à
l’aide de systèmes de montage non linéaire DV. Le format DVCAM est enregistré à
un débit de 25Mb/s qui permet environ 85 minutes d’enregistrement sur chaque
disque. En mode NTSC, l’échantillonnage est de 4:1:1 avec 480 lignes actives par
image. En mode PAL, l’échantillonnage est de
4:2:0 avec 576 lignes actives par image.
Prise de son de haute qualité
Les produits XDCAM HD peuvent enregistrer deux ou quatre canaux audio non
compressé en 16 bits, 48-kHz, garantissant une qualité sonore élevée.
Enregistrement des prises de vue sous forme de fichiers
Par rapport au système AV traditionnel, l’enregistrement IT sous forme de
fichier présente de
multiples avantages : o Accès instantané au contenu o Enregistrement automatique
sur l’espace libre du disque (pas de risque d’effacement des données) o
Intégration facile à d’autres infrastructures informatiques, telles que des
systèmes de montage virtuel ou des systèmes d’archivage o Possibilité de mise en
réseau via le port i.LINK FAM (File Access Mode) ou même Ethernet o Transfert de
données à grande vitesse.
Fonction de sélection des plans utiles
Le PDW-F350 possède un écran LCD couleur 16:9 de 3.5 pouces qui affiche de
multiples fonctionnalités
habituellement laissées pour la post-production. Par exemple, une table d’imagettes
permet un accès instantané aux métadonnées détaillées ou aux plans clés
(sélection manuelle et/ou automatique) pour un visionnage direct sur place. Il
est même possible de réaliser des montages " cut " simplifiés directement sur le
caméscope.
Enregistrement de données proxy AV
Les produits XDCAM HD enregistrent automatiquement des données AV faible
résolution en même
temps que des données en résolution HD ou SD sur le même disque. Ce contenu
faible résolution, appelé " Proxy Data " utilise l’encodage MPEG-4 pour une
compression maximale (1,5Mb/s pour la vidéo et 5Mb/s pour l’audio) ainsi qu’une
qualité d’image relativement bonne.
Et pour les reportages de dernière minute, ce contenu proxy peut même être
transféré via une faible bande passante (ex. : téléphone portable) et diffusé.
Les proxy s’utilisent le plus souvent dans les cas suivants : o Visionnage
instantané sur
place o Montage en mode dégradé (montage off-line) o Rushes quotidiens o
Visionnage pour validation client
Les proxy peuvent être recherchés et montés sur les systèmes virtuels les plus
courants. En plus, tous
les caméscopes XDCAM HD sont fournis avec le logiciel de consultation des vidéos
proxy PDZ-1 pour Windows
qui propose une fonction de glisser-déposer pour les transferts de fichiers.
Haute fiabilité
Les caméscopes XDCAM HD utilisent la même plateforme que les produits XDCAM SD
qui ont fait leur preuve même dans les applications les plus exigeantes à
travers le monde. L’absence de contact entre la tête d’enregistrement et le
support se traduit par une plus grande durabilité et durée de vie du disque
optique. Les caméscopes XDCAM ont également démontré leur robustesse et leur
capacité à résister aux chocs, aux vibrations et aux conditions climatiques
extrêmes.
Gamme complètes d’interfaces
Le PDW-F350 est doté d’une gamme complète d’interfaces et d’entrées / sorties
pour garantir une souplesse de production maximale : o Entrées : microphone
stéréo frontal, audio analogique (2 canaux), timecode, gen-lock o Sorties :
composantes analogiques HD, composantes analogiques SD, composite analogique SD,
timecode o L’Interface i.LINK prend en charge le " File Access Mode " et une
sortie DV o Une fonction de " down-conversion " HD : sortie DV via un port
i.LINK (DV OUT) ou une sortie SD via un port composantes analogiques
Autres fonctions
o Enregistrement par intervalles (Time-lapse) o Fonction " Freeze Mix " o
Télécommande fournie o Touches configurables pouvant être associées aux
fonctions les plus utilisées o Enregistrement par intervalles (manuel ou
automatique) permettant d’enregistrer les PDW-F350L http://www.pro.sony.eu/xdcam 2
Signaux par intermittence selon des intervalles prédéterminés : idéal pour un
enregistrement sur de longues périodes o Fonction MemoryStick™ pour la
sauvegarde des fichiers de configuration du caméscope o Enregistrement des
métadonnées suivantes : UMID, Extended UMID, marqueurs o Balance des blancs
automatique pour des réglages instantanés de la température de couleur en
fonction des variations de l’éclairage
Avantages
Le PDW-F350 est la passerelle idéale entre le workflow actuel en DV/SD et les
systèmes AV/IT en haute définition. Pour le prix d’un outil SD à bande, vous
pouvez bénéficier de tous les avantages offerts par la haute définition et la
production en
fichiers. Gain
de productivité
Quelles que soient vos méthodes de travail, le PDWF350 permet des gains de
productivité, impossibles à réaliser avec un système traditionnel à bande. o Le
Professional Disc s’insère plus facilement qu’une cassette et il est plus vite
opérationnel o Le risque d’effacer des vidéos par accident est nul oUn simple
bouton permet de générer des marqueurs (Essence Marks) pour les plans-clés o
Possibilité de paramétrer la caméra pour créer des marqueurs automatiques en
fonction des options telles que le changement de la balance des blancs, la
saturation audio, etc. o Table d’imagettes sur l’écran LCD couleur pour un accès
instantané aux clips o Plus besoin de rembobinage /avance rapide pour retrouver
les séquences qui vous intéressent o Pas besoin de PC : le montage des plans
s’effectue directement sur la caméra o Offre jusqu’à deux heures
d’enregistrement, le maximum offert par les caméscopes HD, avec un débit de
18Mb/s MPEG HD o Viseur 16:9 de 2 pouces haute qualité (PDWF350 uniquement) o
Sortie HD-SDI avec signal audio intégré (PDW-350 et deck PDW-F70 uniquement) o
Sortie audio XLR (PDW-350 et PDW-F70 uniquement) o Sortie TC IN/OUT (PDW-350 et
deck PDW-F70 uniquement)
Rentabilité
Le coût de fonctionnement est un facteur essentiel. Le PDW-F350 a été conçu pour
minimiser le coût global de fonctionnement, grâce à plusieurs facteurs : o Son
prix très compétitif o Sa compatibilité avec des objectifs SD ou HD ½ pouce, qui
permet un choix de configurations plus large à un prix abordable o Sa
compatibilité avec la plupart des accessoires DVCAM, qui optimise la valeur de
votre investissement o Sa compatibilité avec les systèmes virtuels DV grâce à sa
sortie DV via un port i.LINK o Sa souplesse d’utilisation - HD/SD, NTSC/PAL,
etc., qui permet de couvrir de nombreuses applications avec un seul et même
outil o Ses coûts de maintenance inexistants ou quasi-inexistants, grâce à son
bloc laser révolutionnaire o La qualité et le design Sony qui garantissent des
produits d’une grande fiabilité o Les Professional Discs sont réinscriptibles
jusqu’à 10 000 fois, ce qui équivaut à environ 30 ans d’utilisation, et ce, pour
le même prix qu’une cassette o Plusieurs fournisseurs de supports Professional
Disc Compatibilité avec le workflow d’aujourd’hui et de demain.
Le PDW-F350 a été conçu pour prendre en charge les
formats classiques tels que DV/DVCAM et des normes ouvertes de type MXF, ce qui
vous offre un maximum de souplesse pour en faire l’utilisation que vous
souhaitez : o Conserver le format DV/DVCAM pour travailler avec des solutions de
montage non linéaire via l’interface traditionnelle i.LINK o Utiliser les
interfaces HD-SDI i.LINK, vidéo analogique, audio analogique / numérique pour
une connectivité avec un grand nombre de systèmes de montage o Utiliser
l’interface i.LINK File Access Mode (FAM) pour une connectivité in/out ultra
rapide, avec envoi de fichier vers un PC o La norme ouverte MXF garantit un
maximum de compatibilité avec les systèmes de montage virtuel nouvelle
génération o Accessibilité des séquences sur le long terme grâce au stockage des
plans sous forme de fichiers.
Archivage plus rapide et plus poussé
Vous n’avez pas besoin d’un équipement informatique onéreux pour révolutionner
la manière dont vous stockez, retrouvez et gérez vos archives. Pour lemême prix
qu’une cassette, les Professional Discs constituent un support virtuel vraiment
plus rapide et s’accompagnent de précieuses métadonnées générées automatiquement
dans le caméscope : o Importer des
métadonnées et/ou des proxies basse résolution sur le disque dur de votre PC
pour un aperçu plus clair des archives haute résolution et une recherche plus
facile o Rechercher, visionner et monter vos clips proxy rapidement, grâce à la
recherche aisée des métadonnées et localiser instantanément vos plans haute
résolution archivés. o Un support non-linéaire
permet un accès plus fiable et plus rapide aux archives o Dans des conditions
normales d’utilisation, les Professional Discs ont une durée de vie de 50 ans.
o Parce que le stockage des plans s’effectue sous forme de fichiers, plus besoin
de se soucier de l’apparition de nouveaux standards vidéo dans les années à
venir.
The
PDW-F350L, XDCAM HD Camcorder, features MPEG HD and DVCAM switchable
recording with three 1/2-inch HD CCDs. It is capable of recording 1080 video
lines of multiple frame rates at a high bit rate of up to 35 Mbps and the
well-proven DVCAM format. It also provides four channels of high-quality
uncompressed audio. This provides an SD to HD migration path to a complete
HD-based environment. Down-conversion output to SD is an standard feature in
the product, instant random access and reply of clips, IT network capability
and Proxy data operation offer a choice of new workflow.
The PDW-F350L provides excellent picture quality, adapting Power HAD HD CCDs
(1440x1080). It offers HD recording in 1080/59.94i, 50i, 29.97P, 25P and
native 23.98P and the operator can also select the desired bit rate to
record it, either 35 Mbps, 25 Mbps and 18 Mbps depending on the desired
picture quality and recording length. Being a dual format camcorder, it can
also record in DVCAM mode at 25 Mbps. In addition to these impressive
capabilities, PDW-F350L also provides numerous innovative features of Quick
& Slow Motion, commonly known as overcranking and undercranking, Slow
Shutter, Clear Scan, Interval Recording and auto focus function. It also
supports i.LINK interface for File Access Mode and DV stream output (including
down-conversion from HD material).
Highlights
- Three 1/2-inch-type Power HAD CCDs
- Accepts 1/2-inch lenses
- Choice of 1080/ 60i, 50i or true 24P, 25P, 30P capture
- Slow & Quick Motion - Overcranking and undercranking
- Slow Shutter up to 64 frame accumulation
- Interval recording for time lapse effects
- 3.5-inch widescreen LCD (viewable area, measured diagonally)
- 2-inch widescreen B/W viewfinder (viewable area, measured diagonally)
- Built-in ND filter with four positions
- Free Mix function
- Auto focus with compatible lenses
- Supplied Remote Commander unit
Specifications
Lens Interface and CCD - Three Interline Transfer Type, 1/2 inch 1.5M pixels
Power HAD HD CCD. Equipped with 12-pin lens connector (a 2/3 inch HD lens
can be attached using an optional lens adaptor)
HD 1080 Recording at Selectable Bit Rates - The XDCAM HD products record
video signals in 1080/59.94i, 50i, 29.97P, 25P, and native 23.98P using the
"MPEG HD" codec that adopts the industry standard MPEG-2 MP@HL (1440)
compression.
- Users can select desired bit rates either from 35, 25, or 18 Mb/s
depending on their requirements for picture quality and recording length.
Choosing the highest bit rate of 35 Mb/s results in the highest-quality
pictures over a long recording time of over 60 minutes, while choosing the
18 Mb/s bit rate provides a recording time of over 120 minutes, which is the
longest recording time offered by any current HD camcorder.
DVCAM Recording and Down Conversion - The XDCAM HD camcorder provides the
powerful capability to record in DVCAM format (25 Mbps) with NTSC/PAL and
16:9/4:3 switchable modes. Both camcorders and deck incorporate a
down-conversion capability that allows material recorded in the MPEG HD
format to be converted to DV signals and output via the i.Link port,
enabling users to edit the material using compatible DV-based nonlinear
editors.
High-quality Audio Recording - Record 2 or 4
channels of uncompressed high-quality audio as specified by the recording
format selected. These camcorders are also equipped with a range of audio
interfaces: one 5-pin XLR front stereo microphone connector and two
rear-mounted, 3-pin XLR connectors with selectable MIC/Line level input. The
two 3-pin XLR connectors can also be switched to accept four channels of
AES/EBU digital audio input, establishing a full digital ENG/EFP system. The
camcorder is also equipped with Rear XLR-5pin output.
- MPEG HD recording: 4 channels, 16 bits, 48 kHz, or 4 channels, 24 bits, 48
kHz.
- DVCAM recording: 4 channels, 16 bits, 48 kHz.
Extensive Range of A/V Interfaces - PDW-F350:
HD-SDI output, 5pin XLR Audio Output, Front stereo microphone, Genlock, TC
IN/OUT Separated i.Link interface supports FAM and DV out
Proxy AV Data Recording - During the recording
process, a timecode accurate, 2Mbps, MPEG-4 'copy' of the high-resolution
material is captured to the Optical Disc media. This proxy video can be used
as reference to the high-resolution video for edit decision-making.
Depending on the device from which file transfers occur, the Proxy AV data
can be sent at up to 16-18x real-time, enabling an optimized workflow for
the time-sensitive nature of ENG, while providing significant flexibility
for production use.
Metadata recording: - During the recording process
UMID, Extended UMID*, and Essence Marks data is captured to the disc.
Progressive Mode - (30P and 24P*) = Provide true
progressive modes for film.
- 29.97P and 23.97P*
* High definition video is recorded at the native frame rate. When recording
in DVCAM, 24P frame rate video is recorded as 60i with 2-3 pulldown.
Slow and Quick Motion - The PDW-F350 has slow &
quick-motion functions. This allows the shooting frame rate to be different
from the playback frame rate. This provides an effect similar to using over
and undercranking with a film camera. Unlike low-speed or high-speed
playback of normally shot video, this provides a smooth slow motion effect,
or action speeded up beyond what is actually possible.
4-30P and 31-60P at HD 23.98P and 29.97P mode
Freeze Mix - This feature superimposes a
previously recorded frame of video over the live picture in the viewfinder.
This enables the photographer to adjust the camera's position to get the
same framing for the next shot.
Slow Shutter - A maximum of 64 frames can be
accumulated using the slow shutter function. In low light levels this allows
clear and noiseless video to be shot, and provides a fantasy video effect
with ghost image.
- 1-8, 16, 32 and 64 frame accumulation
- Turbo Gain allows the camera gain to be boosted up to +48 dB.
Interval Recording - Records video at
pre-determined intervals. Ideal for recording over long periods (time-lapse
recording) up to 24 hrs.
Optical ND filter - The built in Optical ND filter
has 4 settings. (Clear, 1/4ND, 1/16ND, 1/64) The camcorder can memorize
independent color temperature settings for each filter wheel setting.
3.5-inch* widescreen color LCD - An easy-to-view
color LCD screen provided on the camcorder side panel enables advanced
operations such as Thumbnail Search and Scene Selection. Status indicators
such as four-channel audio meters, and disc and battery remaining time can
also be displayed. Camera set-up menus can be displayed, too.
*Viewable area measured diagonally.
12-bit A/D Conversion - Incorporates a highly
integrated 12-bit A/D converter, so that the high-quality images captured by
the CCDs are processed with great precision. In particular, this higher bit
resolution allows contrast to be reproduced more precisely in mid-tone areas
of the picture.
Advanced Digital Signal Processing - A key to
quality in DSP cameras is how many bits are used in their nonlinear
processes, such as gamma correction. XDCAM HD camcorders use more than 30
bits, minimizing round-off errors so the high quality of the CCDs is
maintained. The DSP LSI of XDCAM HD camcorders also enable highly
sophisticated image control such as Multi-Matrix function, and Skin-Tone
Detail control.
Rugged and Ergonomic Design - The design of these
camcorders is based on years of Sony experience in camera ergonomics, and
provides a high level of mobility and balance. The shoulder pad position is
adjustable and the viewfinder height can be selected from two positions,
while rear panel connectors are located well away from the battery pack,
making it easy to connect cables. Operators familiar with the comfort
benefits of Sony Betacam camcorders will immediately feel at home with XDCAM
HD camcorders, which extend this comfort even further.
Shock- and Dust-Resistant Disc Drive - To minimize
errors caused by shock or dust entering the disc drive, XDCAM HD equipment
has several unique ways of providing operational resistance to such factors.
This disc drive entrance is concealed by two lids helping to prevent any
dust from entering the drive. In addition, four rubber dampers are used to
hold the disc drive block in place helping to absorb the shock that would
otherwise go into the disc drive.
Memory Stick Support - The Memory Stick function
supports the storage of camcorder setup files for reuse, or quick,
replication of camera setups during multi-camera shoots.
Auto Tracking White Balance - Automatically
adjusts the camera color temperature according to lighting changes.
Four Assignable Buttons - (Two on camera handle,
two on the side panel)
These assignable buttons enable the operators to assign frequently used
functions.
Accessories
Optional:
Model Name, Description, U.S. List Price
BPIL75 Intelligent battery $625.00
BPM100 Ni-Mh Battery 98Wh $630.00
KH19X67KAS Canon HD 1/2" Lens for XDCAM HD $8,000.00
KH20X64KRS Canon HD 1/2" Lens for XDCAM HD $9,800.00
LO32BMT Lens Mount Adaptor for 3 2/3" CCD Lenses $710.00
VCL719BXS 19x Lens $7,000.00
WRR855A Portable Plug-In Diversity Wireless Receiver $2,000.00
WRR855A66 Portable Plug-In Diversity Wireless Receiver $2,000.00
WRR855A68 Portable Plug-In Diversity Wireless Receiver $2,000.00
ACDN10 AC Adaptor $700.00
ACDN2B Ac Adapter $1,175.00
BCL70 Portable 2 channel battery charger $790.00
BCM150 Battery Charger $1,450.00
BPGL65 Graphite Lithium-Ion Battery $350.00
BPGL95 Graphite Lithium-Ion Battery $650.00
BPL60S Hard Carbon Lithium-Ion Battery $455.00
CAWR855 Case for WRR-855 Wireless Receiver $597.00
RMB150//A Handheld remote control unit for BVP-950A, BVP-750A, BVP-570,
BVP-550, HDW-700A, HDW-F900 $2,370.00
RMB750 Remote Control Unit For HDC and BVP Series $4,950.00
10 août 2010
CAMERAS BROADCAST PANASONIC PRO AG-HPX371 ET AG-HPX301
CAMERAS
PRO BROADCAST
PANASONIC - AG-HPX371 ET
AG-HPX301 SORTIE EN 2009
Cette caméra
de seconde génération, abordable et à objectif interchangeable, permet
l’enregistrement au format AVC-Intra (1920x1080, 10 bits 4:2:2).
L’HPX371 intègre les tout derniers capteurs 3-MOS, U.L.T. (Ultra Luminance
Technology), full-HD 1/3”, 2,2 méga pixels et un processeur 20 bits de
traitement du signal numérique pour l’acquisition d’images en résolution native
de 1 920 x 1 080.
La nouvelle Panasonic AG-HPX371
Les niveaux de sensibilité et de qualité d’image
caractéristiques du mode entrelacé sont désormais possibles en mode progressif,
grâce à la technologie d’adaptation 3D utilisée avec l’aimable autorisation de
Progressive Advanced Processing (P.A.P.).
Le HPX371 dispose en outre d’une cadence de prise de vues variable (Varicam) qui
permet de créer des effets de ralentissement et d’accélération des mouvements,
pour plus de créativité et de flexibilité.
Panasonic présente
sa nouvelle caméra
AG-HPX301
Écrit par Panasonic Broadcast
20-02-2009
PANASONIC annonce la première caméraHD 10-bit 4:2:2 à moins de 10.000 euros
Panasonic annonce la sortie de sa nouvelle caméra d’épaule offrant un
traitement Full HD de bout en bout à moins de 10.000 euros HT.
L’AG-HPX301
est en effet dotée d’un nouveau capteur 1/3 de pouce Full HD, du codec
AVC-INTRA Full HD 10bit 4:2:2 et offre un design résolument professionnel.
Son optique est interchangeable et elle est équipée de base d’une optique
Fujinon 17x4.5.
Pesant moins
de 4 kg et consommant seulement 18W, cette caméra révolutionnaire est
équipée d’un nouveau moniteur LCD 16/9 1.2 Mpx et d’un viseur couleur
921.000 pixels
L’AG-HPX301 est équipé d’un tout nouveau capteur 3-MOS 2.2 Mpx qui permet de
capter des images nativement en Full HD. Grâce à un bloc optique revu et un
nouveau DSP 20bit, ce capteur offre une qualité d’image exceptionnelle même
en basse lumière grâce à une excellente sensibilité.
L’AG-HPX301
est couverte par la garantie P2HD 5 ans (1 an + 4 ans d’extension gratuite)
avec garantie de réparation sous 5 jours, comme l’ensemble des produits HD
de la gamme P2, assurant ainsi un niveau de service exceptionnel aux
utilisateurs.
L’AG-HPX301
offre une qualité d’enregistrement exceptionnelle grâce au code AVC-INTRA de
Panasonic, disponible en standard sur cette caméra.
Ce codec « intra » permet d’enregistrer en 2 modes : AVC-INTRA100
(1920x1080, 10bit, 4:2:2) et AVC-INTRA50 (1440x1080, 10bit, 4:2:0).
Les codecs DVCPROHD, DVCPRO50, DVCPRO et DV sont également disponibles,
rendant cette caméra opérationnelle pour tous types de productions.
De plus, l’AG-HPX301 donne accès à tous les formats d’enregistrements en HD
(1080i, 1080p et 720p) et SD (576i, 576p) ainsi qu’au mode 1080/32.98PsF,
disponible sur la sortie HD-SDI, pour les applications haut de gamme telles
que le cinéma numérique.
Grâce à sa
technologie d’optiques interchangeables, l’AG-HPX301 peut être utilisée avec
toute une gamme d’optiques broadcast en 1/3 de pouce ou en 2/3 de pouce en
utilisant une bague d’adaptation. Une fonction de Scan Reverse est également
disponible pour utiliser des optiques cinéma.L’AG-HPX301
est équipée de la fonction Varicam, qui permet d’effectuer des ralentis et
des accélérés directement à la captation.
En mode 720p, il est ainsi possible de paramétrer la fréquence d’image entre
12 et 60 images par secondes, les clips étant ensuite relus à 25 ou 30
images par seconde en fonction du standard choisi. Il est ainsi possible de
relire directement des effets de vitesse sans passer par un convertisseur ou
un ordinateur.
L’AG-HPX301
exploite la carte P2 comme support d’enregistrement et offre 2 ports pour
carte P2. Grâce aux nouvelles cartes P2 de capacité 64GB, la caméra offre
des durée d’enregistrement bien supérieures aux caméras à bande : en
utilisant 2 cartes de 64GB, on bénéficie de plus de 8 heures
d’enregistrement en DV et plus de 2 heures en HD sans avoir à ouvrir la
trappe de la caméra !
L’utilisateur bénéficie de tous les avantages d’un flux de production basé
sur des cartes mémoires :
fiabilité de la caméra accrue,
montage direct à partir de logiciels de montage vidéo
ou
encore enregistrement en continu.
L’AG-HPX301
peut également être utilisée dans des configurations plateau grâce à sa voie
de commande optionnelle.
L’AG-HPX301E sera disponible en mars 2009 au tarif de 9.500 euros HT avec
optique.
FORMATION ET INFORMATION SUR LA VIDEO NUMERIQUE ( SUITE )
Comparatif Sony PMW-EX1,
Canon EOS 5D et EOS 7D
Écrit par Jean-Luc Hardyau
15-03-2010
Jean-Luc Hardyau (JLH37) et Daniel
Deruytere, (Cinesub) tous deux professionnels de la vidéo, nous
offrent ce formidable travail de comparatif entre un caméscope professionnel
Sony EX1 et 2 représentant de la nouvelle vague des photocamescopes. Qu'ils
soient ici remerciés de notre part à tous chaleureusement pour ce travail de
haute précision pour lequel comme d'habitude ils ont pris sur leur temps !!
Michel
INTRODUCTION
Depuis
la sortie de l'EOS 5D et sa fonction vidéo, une certaine « agitation » règne
dans les milieux vidéo.
Pensez donc ! Pour quelques milliers d'euros cet appareil serait capable de
permettre la prise de vues en haute définition à l'aide d'un capteur 24x36.
L'image serait donc à même de rivaliser avec les plus grosses machines du
cinéma digital (voire du cinéma tout court) et relèguerait les caméscopes
haut de gamme au rang d'antiquités totalement dépassées. Bref, une véritable
révolution.
Pourtant, quelques « petites voix timides » ont commencées à relater un
certain nombre de défauts et de limitations dans l'usage de ces appareils
photos en vidéo mais, faute de confrontation véritable entre ces appareils
et ces caméscopes, il n'était pas facile de faire totalement la part des
choses d'autant que quelques professionnels plus ou moins connus se sont
lancés à corps perdu dans des clips de démonstration avec les apn, ces clips
ayant fait le tour du net avec un certain succès.
Grâce à l'aide de Daniel Deruytere, j'ai quand même voulu en savoir un peu
plus.
Daniel (Cinesub sur le Repaire) est musicien mais aussi professionnel de la
vidéo. Il a beaucoup travaillé sur le fameux « rendu cinéma » à l'aide de
kits mini 35 et est propriétaire d'une EX1 qu'il apprécie pour son rendu
d'image. Dernièrement il a fait l'acquisition d'un EOS 7D car sa mise en
œuvre pour l'obtention d'une courte profondeur de champ lui paraissait plus
facile et plus souple que le kit couplé à l'EX1.
Me concernant, mon travail en film d'entreprise étant moins centré sur des
effets de profondeur de champ, je continue à utiliser une Z1 qui m'assure de
ses bons et loyaux services. Mais, pour mon activité photographique j'ai
fais l'acquisition d'un EOS 5D et me suis donc retrouvé avec une deuxième «
caméra ». Et quelle caméra, à en croire tout ce que j'avais pu lire sur les
forums tout excités par la nouvelle révolution qui s'annonçait avec cet
engin.
En discutant de tout cela avec Daniel, le projet d'un comparatif a mûri
pour, d'une part comparer les boîtiers photos à son EX1 et, d'autre part,
comparer l'EOS 7D avec son grand frère l'EOS 5D.
Nous avons donc pu libérer une journée pour nous consacrer aux prises de
vues nécessaires avec les trois machines puis à l'observation en commun des
résultats et conclusions que nous pouvions en tirer. Cet échange entre nous
permettant d'éviter toute subjectivité (consciente ou inconsciente) de l'un
ou l'autre et de minimiser au maximum les risques d'erreur.
C'est donc cette journée de comparatif que nous allons vous faire partager.
Vous ne trouverez pas ici de descriptif complet du matériel car de nombreux
et bons articles ont été rédigés à ce sujet et nous allons plutôt vous
montrer des résultats de prises de vues à l'identique afin que vous puissiez
juger, comme nous, de quoi il en retourne.
Daniel a réuni tout son monde pour une photo de famille. La Z1 (à
gauche) est venu poser mais ne participera pas au test cette fois-ci.
En tant qu'ancienne habituée des comparatifs, la Z1 donne quelques
recommandations à ses « collègues »
METHODOLOGIE
Les deux EOS ont été paramètrés de la même façon avec un le profil d'image «
standard ». Pour les prises de vues en studio nous nous sommes servi de la
même optique, un 2,8 24-70 série L. En extérieur le 7D a conservé son
optique à savoir le 2,8 17-55.
Le format d'enregistrement est en 1920x1080 25P pour le 7D et 30P pour le
5D. La compression se fait en H264.
L'EX1 n'a pas eu de correction de profil d'image et nous sommes sur un
réglage standard dit « image droite » qui paraîtra un peu terne à ceux qui
n'ont pas l'habitude de travailler sur ce type de réglage. Le format adopté
est le même que celui des EOS à savoir 1920x1080 25P en XDCAM EX HQ. La
compression est ici en mpeg2.
Nous avons laissé la balance des blancs de tous les appareils en
automatique.
Avant d'analyser les images, il faut signaler une première difficulté avec
les EOS. Les rushes natifs en H264 ne sont pas bien interprétés par des
lecteurs comme VLC ou WM et aussi par les logiciels de montage. En tous cas
sur Premiere ou Vegas.
En effet, il y a une surévaluation des noirs et des blancs qui rend l'image
très caricaturale en terme de contraste. Pourtant ce n'est pas le cas car
dès que l'on transcode le fichier en n'importe quel autre format, il
redevient normal. Certes l'image de départ est un peu contrastée mais pas
autant qu'en natif. Autrement dit, que ce soit chez moi ou sur les
installations de Daniel, l'image n'est pas montable en natif car de graves
erreurs d'appréciation dans l'étalonnage sont à peu près certaines.
Il m'a donc fallu utiliser un codec intermédiaire pour pouvoir vous montrer
les résultats sous peine de pénaliser fortement les apn par un défaut
apparent qui en fait n'existe pas. J'ai choisi du mpeg2 1920x1080 avec un
fort débit de 50 Mbs et encodé sous Procoder en qualité master. Je puis vous
assurer qu'il n'y a aucune différence entre l'original et cette copie sauf
la restitution du contraste qui redevient normale.
Pour l'EX1, nous avons conservé les rushes au format d'origine qui ne posent
aucun problème particulier.
Vous devriez pouvoir lire tous les rushes avec VLC comme je le fais moi-même
sans souci.
COMPARATIF EXTERIEUR
EOS 5D. 100 ISO. F :10
EOS 7D. 100 ISO. F :10
EX1. ND2. F :4,8
En fait, ces trois captures d'images résument assez bien tout ce qui
séparent les trois machines à l'exception d'une seule : la profondeur de
champ.
Pour comparer il faut que les images soient identiques, y compris sur ce
point. A propos de point, il est réalisé sur la touffe de roseaux secs au
centre de l'image. Les images ont été un peu étalonnées afin de les
rapprocher en terme de gamma et de neutralité colorimétrique. Par contre
tous les rushes présentés sont complètement bruts sans aucun étalonnage.
Qu'observe-t-on ?
- La première chose qui saute immédiatement aux yeux, c'est la grande
différence de finesse entre l'EX1 et les EOS. L'image de l'EX1, quoique
étant très douce sur ce type de réglage, révèle un nombre incroyable de
petits détails bien au-delà de ce que peuvent faire les apn. Regarder aussi
le rendu de matière. C'est magnifique. Sur le mur de séparation, tout y est.
- Ensuite on va comparer le 7D et le 5D. Les images sont assez proches mais
on note quand même un avantage en terme de définition sur le 5D. Il montre
un peu plus de détails. Nous verrons si cela se confirme sur d'autres
prises.
- L'aliasing. L'EX1 en est quasiment exempte. Par contre les EOS sont très
mauvais sur ce critère. Nous en reparlerons un peu plus loin. Il y en a un
peu partout mais je vous invite à observer de plus près le coin supérieur
gauche des images. On dirait que les fils électriques ont été décorés d'un
coup de peinture de différentes couleurs. Idem sur la gouttière de la maison
en arrière-plan. Ceci n'a rien à voir avec une aberration chromatique
quelconque mais montre bien de l'aliasing en chrominance. Il y a aussi des
déformations mais que l'on ne voit pas trop en arrêt sur image.
Aussi je vous invite à regarder les trois rushes ci-dessous où nous avons
fait bouger les caméras. Là, vous devriez voir le problème.
Clic droit + enregistrer la cible du
lien sous...
Mouvement de caméra
avec l'EOS 5D
Mouvement de caméra
avec l'EOS 7D
Mouvement de caméra
avec l'EX1.
Sur cette simple prise de vues somme toute banale, on observe que l'image de
l'EX1 est bien supérieure à nos deux compères photographiques.
Je fais une parenthèse au cas où un photographe tomberait sur cet article.
Les performances photographiques de ces deux boîtiers n'ont rien à voir avec
leurs résultats en vidéo car en photo ils sont exemplaires. Nous ne
traiterons pas de ce sujet ici mais c'était juste pour éviter toute
équivoque.
COMPARATIF EN STUDIO
Bon, nous allons rentrer nos appareils en studio. Je rappelle qu'à partir de
ce moment les deux EOS utiliseront le même objectif.
Une autre difficulté nous est apparue pour faire des prises identiques. Les
trois machines ont chacune un capteur de taille différente. C'est pourquoi
vous verrez deux petits repères bleus en bas du support filmé afin de
retrouver rapidement le même angle de champ entre les trois appareils.
Les temps de pose sont tous au 1/50 de seconde.
Eos 5D. ISO 200. F : 6,3.
Eos 7D. ISO 200. F : 6,3.
EX1. 0 dB. F : 4.
Voici donc un plan fixe en studio. Retrouve-t-on les mêmes choses que sur la
prise en extérieur ?
Oui, exactement pareil. Même hiérarchie concernant le pouvoir séparateur,
aliasing sur les EOS.
Concernant l'aliasing, on pourra observer celui-ci sur la tranche du
couvercle de la boîte. Mais on verra aussi du moiré sur les habits du
personnage. Il est particulièrement visible sur son tablier. On note que
l'EOS 5D en produit plus que le 7D.
Ci-dessous, une vue animé en gros plan pour voir si c'est pareil :
Il semble bien que l'effet de moirage lors des mouvements soit moins marqué
sur le 7D que sur le 5D.
BASSE LUMIERE
Un test dit de basse lumière pour être fiable n'est pas forcément facile à
réaliser. De plus un luxmètre est indispensable pour bien mesurer ce que
l'on fait et donner des chiffres réels. Il faut aussi étudier le
comportement du capteur avec des mires colorimétriques car sa sensibilité
chromatique n'est pas forcément également répartie. Bref on est assez loin
de la traditionnelle bougie ou de l'éclair d'allumette allumant une
cigarette que l'on nous montre à longueur de temps sur le web.
Ce que nous avons plutôt cherché à faire ici c'était de tester, sous une
même lumière faible, le comportement des appareils à leurs différentes
sensibilités. C'est presque pareil mais nous appelleront plutôt ce test :
Test des hautes sensibilités.
La lumière a donc été réduite et, pour vous donner une idée, elle a été
mesuré à F:5,6 au 1/50 de seconde à 1600 ISO. Ce n'est pas beaucoup car en
pratique on veillera quand même à opérer sous des lumières un peu plus
copieuses. Lors de ce test toutes les machines étaient au 1/50 de seconde
pour leur vitesse d'obturation.
L'EX1 n'a pas de réglage de sensibilité donnée en ISO comme en photo mais un
gain réglable indiqué en dB comme toute caméra vidéo. Pour suivre la
progression rappelons qu'une progression de 6 dB est égale à un doublement
de sa sensibilité. Si à 0 dB la sensibilité nominale est évaluée à 400 ISO,
à +6 dB cela équivaudra à 800 ISO, +12 dB à 1600 ISO et ainsi de suite.
Nous avons mis ici des captures d'images accompagnées du rush correspondant
car pour bien apprécier le bruit et la façon dont il se manifeste il faut
pouvoir regarder le défilement d'image.
Je vous conseille d'observer particulièrement la partie de la boîte qui est
orangée. C'est sur cette couleur que les capteurs sont le plus à la peine.
Prise de vues à 400 ISO :
Rush video
Clic droit +
Sauver la cible du lien sous
EOS 5D à 400 ISO. F : 2,8
Rush video
Clic droit +
Sauver la cible du lien sous
EOS 7D à 400 ISO. F : 3,2
Rush video
Clic droit +
Sauver la cible du lien sous
EX1 à 0db F : 3,4
Prise de vues à 800 ISO :
Rush video
Clic droit +
Sauver la cible du lien sous
EOS 5D à 800 ISO. F : 4
Rush video
Clic droit +
Sauver la cible du lien sous
EOS 7D à 800 ISO. F : 4,5
Rush video
Clic droit +
Sauver la cible du lien sous
EX1 à +6 dB. F : 4,8
Prise de vues à 1600 ISO :
Rush video
Clic droit +
Sauver la cible du lien sous
EOS 5D à 1600 ISO. F : 5,6
Rush video
Clic droit +
Sauver la cible du lien sous
EOS 7D à 1600 ISO. F : 6,3
Rush video
Clic droit +
Sauver la cible du lien sous
EX1 à +12 dB. F : 6,7
Prise de vues à 3200 ISO :
Rush video
Clic droit +
Sauver la cible du lien sous
EOS 5D à 3200 ISO. F : 8
Rush video
Clic droit +
Sauver la cible du lien sous
EOS 7D à 3200 ISO. F : 9
Rush video
Clic droit +
Sauver la cible du lien sous
EX1 à +18 dB. F : 8
Prise de vues à 6400 ISO :
Rush video
Clic droit +
Sauver la cible du lien sous
EOS 5D à 6400 ISO. F : 11
Rush video
Clic droit +
Sauver la cible du lien sous
EOS 7D à 6400 ISO. F : 13
Nous observons tout de suite la suprématie de l'EOS 5D. C'est sans appel.
Ici nous retrouvons la logique des résultats en photo. En effet les
photosites du capteur mesurent un peu plus de 6 micromètres et sont les plus
gros des trois appareils. Plus les photosites sont gros, plus ils récoltent
de lumière. On peut donc filmer en lumière faible jusqu'à 1600 ISO tout en
gardant une image propre. Un peu bruité mais pas désagréable et sans trop de
baisse de définition.
La (mauvaise) surprise vient plutôt de l'EOS 7D. Il est un peu à la rue et,
dès 800 ISO, c'est assez acrobatique. Il vaudra mieux s'en tenir à 400 ISO
ou moins. Daniel avait bien remarqué ce fait et nous avons pu le quantifier.
C'est curieux car j'ai vu des tests très sérieux en photo ou la différence
est loin d'être aussi marquée avec l'EOS 5D. Mais les 18 millions de pixels
sur une surface moitié moins grande entraîne une forte diminution de la
taille des photosites. Je pense que le double Digic 4 qui équipe le 7D est
incapable de réaliser les mêmes performances en vidéo que celles dont il est
capable en photo pour pallier à cette diminution.
L'EX1 ne s'en sort pas si mal que cela. Réputée pour sa sensibilité en
vidéo, elle reste en retrait par rapport au 5D mais pas par rapport au 7D. A
+6 db (c'est-à-dire 800 ISO pour les EOS à peu près au même diaph et à même
vitesse d'obturation) elle bruite très peu et tient la comparaison avec le
5D. Le 7D est déjà lâché.
A +12 db (c'est-à-dire 1600 ISO) elle bruite. Mais vous noterez que c'est un
bruit assez fin et très peu affecté de coloration. Un peu comme du grain
argentique, ce qui n'est pas forcément désagréable en basse lumière, la mode
étant aux choses anciennes, on retrouve l'aspect des pellicules d'antan. Le
5D tient encore le pavé mais le 7D est hors course.
A +18 db (3200 ISO) l'EX1 souffle fort. A réserver pour des prises de
documents où l'on ne peut vraiment pas faire autrement. Le 5D laisse monter
un peu de bruit coloré mais, en cas de besoin absolu c'est encore jouable.
L'EX1 s'arrêtera là. A 6400 ISO cela bruite beaucoup et de façon désagréable
sur le 5D. Quant au 7D... à regarder par curiosité.
PROFONDEUR DE CHAMP
Rappelons que la profondeur de champ désigne la zone de netteté entre un
avant plan et un arrière plan.
Et c'est ici que nos boîtier photos vont pouvoir se la jouer très fier face
à l'EX1 qui a eu la fâcheuse manie jusqu'ici de leur damer le pion sur bien
d'autres critères. Elle ne pourra pas lutter avec nos deux «
camescophotoscopes » du fait de la faible taille de son capteur. Et, hors le
kit mini 35, elle n'a aucun moyen pour pouvoir les contrer.
Pour infos et surtout pour nos lecteurs moins aguerris avec cette histoire
de profondeur de champ, je vais tenter de résumer de la façon la plus simple
possible ce qui se passe.
La PDC (profondeur de champ) est conditionnée par deux critères immuables :
l'ouverture du diaphragme et le rapport de grandissement. Un autre critère
doit être pris en compte, c'est le cercle de confusion permettant de
déterminer ce qui est net et ce qui ne l'est pas mais je n'insiste pas trop
là-dessus car nous allons rester dans la simplicité.
Pour le diaph, pas de problème, tout le monde connaît : plus on l'ouvre
moins il y a de PDC et vice et versa.
Pour le rapport de grandissement c'est une autre histoire et il y a pas mal
d'incompréhension à son sujet. Déjà, et pour éviter toute confusion, ce
rapport ne désigne en aucun cas le facteur de grossissement d'une optique.
C'est le rapport entre la taille réelle du sujet et son image sur le
capteur. Ainsi, en macro, lorsque l'on atteint le fameux rapport 1/1, cela
signifie que la taille du sujet et son image sur la surface sensible sont
identiques.
Comme on le sait, en macro la PDC est très réduite. Tout simplement parce
que plus l'image du sujet sur le capteur est grande plus la PDC chute. C'est
bien le rapport de grandissement qui entre en ligne de compte. Même si vous
utilisez des optiques de différentes focales mais que vous conservez le
rapport 1/1 (par exemple) la PDC ne changera pas. Ceci à ouverture
équivalente, bien entendu.
Bon, maintenant que nous avons vu cette notion, qu'arrive-t-il quand on
utilise différentes tailles de capteur ? Si vous opérez avec un capteur de
36 mm de large et que vous cadrez au rapport 1/1 un objet de 36 mm de large,
il va donc apparaître plein cadre sur toute la largeur de l'image. Si vous
remplacez ce capteur par un de 18 mm de large, sans bouger la machine, le
rapport de grandissement ne change pas et la PDC non plus. Mais une chose a
changée : votre valeur de cadre. Vous ne voyez plus que la moitié de
l'objet, ce n'est plus la même image et il va donc falloir rectifier cela,
soit en vous reculant, soit en dézoomant. Mais alors la taille de l'image de
l'objet sur le capteur va être divisée par deux (de 36 à 18 mm) et le
rapport de grandissement chute (1/2) entraînant une augmentation de la PDC.
Donc, on comprend maintenant qu'à cadrage équivalent, un petit capteur
oblige toujours à utiliser des rapports de grandissement plus faibles qu'un
capteur plus grand et, de ce fait, provoque une PDC plus étendue. C'est
comme ça et il n'y a rien à faire.
Alors évidemment, on mesure maintenant le gouffre qui sépare des capteurs
1/3 (ou ½ pouce pour l'EX1) face au capteur 24x36 ou même APS-C de nos
boîtiers photos.
Ces boîtiers sont donc les seuls à l'heure actuelle, et dans cette gamme de
prix, à pouvoir offrir la possibilité de jouer avec de courtes PDC sur des
plans moyens à assez larges et extrêmement courtes sur des plans plus
rapprochés.
Et c'est bien ce qui fait leur succès principal car ceci était un rêve
inaccessible pour nombre d'entre nous tant une caméra ciné à grand capteur
coûte cher ou un kit mini 35 n'est pas de manipulation aisée.
Les photos qui suivent montre un test de profondeur de champ entre les trois
machines en comparaison.
Le problème c'est que je me suis un peu planté sur le cadrage et la mise au
point (trop en avant) du 7D. Le cadrage étant plus serré que les autres cela
donne moins de PDC qu'il ne devrait y en avoir mais on voit quand même une
différence avec le 5D.
Pour l'EX1 nous avons un peu triché dans la mesure où nous avons ouvert le
diaph à 1,9 au lieu de 2,8 pour les EOS. C'était surtout pour montrer son
potentiel maxi à pleine ouverture dans cette situation plus que de prouver
ce que tout le monde sait déjà : sa PDC est bien plus étendue, évidemment.
EOS 5D. F : 2,8
EOS 7D. F : 2,8
EX1. F : 1,9
LES MIRES
Eh oui, les mires ! De façon un peu inhabituelle je vous les montre à la
fin. La mire est un peu l'enfant terrible des tests en imagerie. Quand elle
est bonne tout le monde la brandit pour montrer que son appareil est le
meilleur, et quand elle est mauvaise on la planque soigneusement ou on vous
explique que l'on n'achète pas du matériel pour filmer des mires.
Et pourtant, une mire correctement utilisée ne triche jamais et permet
d'identifier très rapidement les qualités et défauts d'un imageur. C'est un
instrument de mesure précieux pour qui veut tirer parti de son matériel et
l'utiliser en connaissance de cause pour l'optimiser.
Je les ai donc mis à la fin pour voir si tout ce que nous avons observés au
cours de ces essais va se retrouver sur l'instrument de mesure qu'est la
mire.
Mire EOS 5D
Mire EOS 7D
Mire EX1
Pour ceux qui n'ont jamais vu une mire ISO 12233 en vrai, vous trouverez
ci-dessous une reproduction de celle-ci photographiée avec l'EOS 5D en
pleine résolution. Ceci vous permettant d'avoir la référence de départ pour
vos observations.
-photos 045 : Mire ISO 12233 photographiée avec l'EOS 5D en 21 millions de
pixels.
Mire ISO 12233 photographiée avec l'EOS 5D en 21
millions de pixels.
La première chose que l'on voit, comme sur notre premier comparatif en
extérieur, c'est l'extrême finesse de l'image de l'EX1. En terme de pouvoir
séparateur il va être difficile de faire mieux car nous atteignons les
limites du format. On se balade autour des 1000 lignes de définition. Le
filtre passe-bas a été calculé pour laisser passer un peu d'aliasing afin de
franchir la barre théorique des 960 lignes. Mais on ne va pas trop loin et
cet aliasing résiduel ne sera que très peu visible comme vous avez pu
l'observer au cours de ce comparatif.
Pour les EOS, ce n'est pas exactement la même chose. Et la mire nous montre
bien l'écart qui les sépare de l'EX1 ainsi que les défauts observés.
Jusqu'à 600 lignes l'EOS 5D se comporte à peu près normalement. Entre 600 et
800 lignes l'interprétation devient délicate car l'aliasing est bien
présent. Ensuite, cela part en torche avec un aliasing totalement débridé.
L'EOS 7D montre un peu autre chose. Arrivé aux alentours de 800 lignes
horizontales et moins en vertical, cela floute comme un filtre passe-bas. Là
encore la mire ne fait que confirmer l'impression de moindre définition par
rapport au 5D. Et souvenez-vous aussi que l'on notait moins de moiré sur les
détails fins en mouvement. La mire nous en montre sûrement l'explication.
Comparez les carrés de définition en lignes verticales entre le 5D et le 7D.
Mais dans l'ensemble on retrouve ce même problème de fort aliasing avec plus
de soucis en chrominance semble-t-il.
Et si on regardait ce qui se passe quand l'appareil bouge devant la mire.
-Rush 045A : EOS 7D en mouvement devant la mire.
Rush video
Clic droit +
Sauver la cible du lien sous
EOS 7D en mouvement devant la mire.
Pour bouger, ça bouge ! Tous les détails partent dans tous les sens. Si vous
observez bien les panoramiques des images extérieures, là aussi vous verrez
les petits détails qui se promènent un peu.
Conclusion : il faudra prendre garde dans certaines
situations de ne pas faire de mouvement de caméra au risque de retrouver ce
que la mire nous a montré. Et quand on dit pas de mouvement, c'est
strictement immobile avec un bon pied car ce sont surtout les petits bougés
(ou les mouvement très lents) qui rendent ce défaut particulièrement
désagréable. J'en ai fait la cuisante expérience au cours de mes premiers
essais avec le 5D.
En quelques mots, essayons de comprendre pourquoi nous avons une telle
différence par rapport aux camescopes.
La première chose est que le filtre passe-bas, nécessaire à couper les
hautes fréquences en fonction de la fréquence d'échantillonnage du capteur
(voir le théorème d'échantillonnage de Shanon et Nyquist) n'est pas adapté à
la vidéo mais à la photo largement plus définie, évidemment. Autrement dit
l'appareil fonctionne en vidéo comme si il n'y avait pas de filtre passe-bas
ce qui est un non sens technique mais inévitable car c'est un appareil
photo.
Bon, mais pourquoi alors ne pourrions-nous pas mettre un filtre passe-bas
devant l'optique et surtout pourquoi ce bon sang d'aliasing se manifeste à
partir de seulement 600 lignes alors que nous échantillonnons en 1920x1080
comme l'EX1 qui monte beaucoup plus haut en définition avant qu'on « ne lui
coupe le sifflet ».
C'est ici qu'intervient une autre différence entre le caméscope et
l'appareil photo : la collecte des données sur le capteur. Pour le caméscope
tout va bien, son capteur est conçu pour ce qu'il doit faire et ça
fonctionne.
Les EOS, non. Le capteur est conçu pour la photo avec des images en taille
de pixels sans commune mesure avec nos deux millions de pixels en vidéo. Le
problème c'est que l'on ne peut pas partir d'une image d'environ vingt
millions de pixels pour la redescendre à deux millions par interpolation. A
la cadence vidéo de 25 i/s (ou plus) personne ne sait faire (ou ne veut
faire). Si c'était le cas, alors là oui, plus aucun caméscope de haut de
gamme ne pourrait lutter tant l'image serait magnifique.
Comme on veut conserver l'intégralité de la surface du capteur pour des
raisons de profondeur de champ, il n'y a plus qu'une seule solution :
éliminer des lignes complètes et des pixels pour parvenir au 1920x1080 lors
de la collecte de l'image sur le capteur.
Retenez très simplement qu'il y a des trous dans l'analyse de l'image ainsi
que des interpolations pour les combler et que cela provoque une baisse
drastique de la définition tout en renforçant le pouvoir néfaste de
l'aliasing. Pour une explication beaucoup plus technique et précise, voici
le lien vers lequel Barry Green décortique le processus :
Et, pour en revenir à notre filtre passe-bas complémentaire, il faudrait le
calculer sur une base d'environ 600 lignes ce qui donnerait une image très
peu piquée pour de la HD.
Donc, on préfère conserver l'illusion de définition avec aliasing tout en
sachant que des défauts plus ou moins graves vont se manifester selon ce que
va contenir l'image.
CONCLUSION
Daniel et moi-même avons passé un peu de temps en fin de journée à observer
et analyser tous ces résultats de prise de vues. Tout comme vous pouvez le
faire maintenant.
Force a été de constater qu'il n'est pas raisonnable d'affirmer qu'un
boîtier photo tel que le 5D ou le 7D soit capable de faire des images de
meilleure qualité qu'une EX1 et même que certains autres caméscopes plus
modestes. Même Daniel, pourtant propriétaire des deux appareils, fut surpris
d'un tel écart dès lors que l'on plaçait les machines rigoureusement dans
les mêmes conditions de prise de vues ou/et que l'on procédait à une mesure
comparative. C'est un fait et il nous a sauté aux yeux de façon brutale, il
faut bien l'avouer.
Pour autant, faut-il condamner l'emploi de ces boîtiers photos pour des
réalisations vidéo. Non, car il permettent ce que les petits capteurs ne
savent pas faire : réduire la profondeur de champ de certaines scènes quand
c'est nécessaire.
Si on les utilise dans ce contexte, on aura alors un outil capable de créer
une image en trompe l'œil car, avec une zone de netteté réduite, la surface
où pourra se manifester l'aliasing sera faible et la partie nette de l'image
valorisée par un beau flou artistique sera magnifiée et fera oublier son
manque de définition.
Même si l'utilisation de ce type d'appareil n'est pas forcément évidente en
vidéo, elle sera sûrement plus facile que la mise en œuvre d'un kit mini 35
aux réglages compliqués, à l'encombrement important sans parler de la chute
de luminosité et aussi la baisse inéluctable de définition qu'il va générer
lui aussi. C'est sur ce raisonnement que Daniel a souhaité remplacer son kit
par un EOS 7D.
Mais nous sommes tombés d'accord tous les deux sur le fait que son 7D (ou
mon 5D) ne pouvait pas remplacer complètement une EX1 (ou autres). Se priver
de la qualité d'image d'une telle machine lors des plans à PDC étendue
serait un non sens à notre avis. Il faut donc utiliser ces boîtiers comme
outil d'appoint uniquement dans ce qui a su faire leur succès sans leur
demander l'impossible.
Le 5D pourra aussi venir en renfort sur des prises de vues en très basse
lumière car ses résultats sont assez convaincants sur ce point.
Après, c'est à chacun de voir quelle décision il prendra personnellement
pour ses propres productions et nous espérons que ce comparatif et ses
résultats pourront aider tout un chacun dans sa réflexion sur ce sujet si
débattu.
EPILOGUE
Il m'est apparu souhaitable de ne pas oublier les interrogations d'une
certaine catégorie d'utilisateurs face à tout ce débat entre les boîtiers
photos et les caméscopes de haut prix :
Mais alors, comment se situent les petits caméscopes HD grand public ?
Je n'y comprends rien à l'utilisation d'un EOS en vidéo et je ne peux pas me
payer une machine très haut de gamme, que faire ?
Je cherche à faire simple mais je veux profiter d'une belle image haute
définition, est-ce possible ?
Pour répondre à cela je souhaitais vous montrer quelque chose. En juin
dernier j'ai pu tester une Sony XR500 grâce à Franck (Freddy 1957 sur le
Repaire).
Malheureusement je n'ai pas eu le temps d'en faire un compte-rendu complet
sur le Repaire, mais ce petit caméscope m'avait fait forte impression à
l'époque au vu de sa qualité d'image.
Je vous laisse en juger par ces trois exemples tirés de l'essai :
Mire XR500
XR500 en extérieur
Rush video
Clic droit +
Sauver la cible du lien sous
XR500 en basse lumière
En basse lumière, la mesure de celle-ci sur un apn nous donne 1/30 - F : 4 -
1600 ISO
Il se trouve que j'ai eu la XR500 entre les mains mais d'autres caméscopes
de différentes marques dans le même créneau sont capables de résultats du
même type.
Juste pour indiquer que ce type de matériel n'a sûrement rien à envier en
terme de qualité d'image face aux boîtiers photos, ni à rougir de honte face
aux « grosses caméras ».
Evidemment, vu la petite taille des capteurs, on ne pourra jouer avec la
profondeur de champ courte comme sur les appareils photos, ni peaufiner une
foultitude de choses en manuel comme sur les machines haut de gamme.
Mais pour qui veut filmer simplement tout en faisant de belles images, la
qualité HD est bien au rendez-vous là aussi.
Jean-Luc Hardyau
Avec le sympathique et précieux concours de Daniel Deruytere.